Lors de l'inauguration du Parc OL, en janvier 2016, Jean-Michel Aulas souhaitait y jouer, chaque année, la Ligue des champions. Deuxième du championnat de France la saison dernière au terme d'une fin de saison canon, l'Olympique Lyonnais a participé à la phase de poules de la prestigieuse compétition européenne de septembre à décembre 2016. Mais faute d'avoir remporté sa "finale" contre le FC Séville, l'aventure s'est arrêtée avant les 8es de finale.
Privilège réservé aux troisièmes de chaque groupe, l'OL poursuit son parcours en Ligue Europa, la "petite" coupe d'Europe. Et il va tout faire pour aller au bout. Pour devenir le premier club français à s'imposer dans cette compétition ? Cet aspect n'arrive qu'au second plan. La véritable raison, c'est que depuis une modification du règlement en 2015, le vainqueur de la "C3" décroche un billet direct pour la "C1".
Septième de son championnat la saison passée, le FC Séville, justement, a été le premier club à bénéficier d'une modification censée rendre plus attractive la compétition du jeudi soir. S'il avait terminé à l'une des trois premières places en Liga, sa place en Ligue des champions serait revenue au champion du 13e pays au classement UEFA, actuellement la Grèce.
En France, les deux premiers de Ligue 1 participent la saison suivante à la phase de poules de la Ligue des champions. Le troisième doit disputer deux tours de barrage. À 13 journées de la fin de l'exercice 2016-2017, ces places sont occupées par Monaco, le PSG et Nice. Quatrième après une nouvelle défaite à Guingamp (2-1), l'OL pointe à 13 points du podium.
Même avec un match en moins à disputer à Metz, l'écart semble difficilement rattrapable, surtout si les Gones ne retrouvent pas une certaine régularité dans leurs résultats (cinq défaites en huit matches depuis le début de l'année 2017). Le président Jean-Michel Aulas l'a compris mieux que personne. "On va inscrire en lettres d'or cet objectif de l'Europa League", a-t-il annoncé avant le 16e de finale aller aux Pays-Bas contre l'AZ Alkmaar, jeudi 16 février (1-4). "Le podium, c'est encore une possibilité mais ça devient extrêmement tendu".
Face à l'actuel 4e du championnat hollandais, l'OL a rassuré sur ses ambitions face à un club modeste mais qui n'avait jamais perdu face à un club Français en quatre confrontations (contre Sochaux en 1981 et Auxerre en 2004). Mais d'ici au mercredi 24 mai, date de la finale à Solna, en Suède, le chemin s'annonce aussi long que semé d'embûches.
Contrairement à celle de la Ligue des champions, la phase à élimination directe de la Ligue Europa débute par des 16es de finale, un tour plus tôt. Il faudra donc disputer huit matches pour devenir le quatrième club français finaliste (après Bastia, Bordeaux et Marseille deux fois). Puis remporter le neuvième, dans le temps réglementaire, en prolongation ou aux tirs au but.
Quart de finaliste de l'épreuve à trois reprises, la dernière en 2014 (élimination contre la Juventus Turin), mais jamais mieux, l'Olympique Lyonnais devra aussi compter sur la présence de prestigieux clubs, à commencer par Manchester United. Les Red Devils de José Mourinho, opposés à Saint-Étienne en 16es, ne sont pas sûrs de retrouver la Ligue des champions via leur championnat (actuellement 6es). Idem pour l'Inter Milan en Italie (4e). Autres candidats au titre : l'AS Rome ou Tottenham. L'OL a tout de même intérêt à ne pas négliger trop vite le championnat...
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