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Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
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C'est officiel depuis le 8 mars dernier, un quatrième volet a été ajouté au projet de loi de Marlène Schiappa contre les violences sexistes et sexuelles. La secrétaire d'État l'a annoncé en direct sur le plateau de Touche pas à mon poste, quelques jours après avoir affirmé sur RTL Girls que l'arbitrage à ce sujet était en train d'être rendu.
Cette nouvelle mesure est en cours de lecture au conseil d'État, a précisé Marlène Schiappa. Elle répond aux préoccupations des Françaises et des Français consultés dans le cadre du Tour de France de l'égalité, lancé par la secrétaire d'État et le Premier ministre Edouard Philippe l'année dernière.
Quelques jours après cette annonce, Marlène Schiappa s'est entretenue avec Buzzfeed afin de préciser ce quatrième article, qui serait présenté dans son intégralité le 21 mars prochain, en conseil des ministres.
"L’idée c'est de condamner ceux qui font du cyberharcèlement en meute, lors de raids numériques", a expliqué Marlène Schiappa dans cet interview publiée par Buzzfeed le 13 mars avant d'ajouter : "Aujourd’hui, ce qui caractérise le harcèlement, y compris en ligne, c’est le fait qu’il y ait une répétition de messages" ainsi qu'une coordination de plusieurs personnes pour attaquer une même personne.
C'est arrivé à plusieurs personnalités, notamment des femmes. Marlène Schiappa cite les cas de la journaliste et chroniqueuse Nadia Daam, Henda Ayari, l'une des femmes ayant portées plainte contre Tariq Ramadan ou encore l'ancienne actrice de cinéma X Nikita Belluci.
Si vous êtes 1 000 à avoir envoyé quelques messages, c’est du cyberharcèlement
Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité femmes-hommes
"On veut que même si vous n'avez participé qu'avec quelques messages, quelques e-mails, quelques tweets, vous puissiez être condamné", précise encore la secrétaire d'État. "Si vous êtes 1 000 à avoir envoyé quelques messages, c’est du cyberharcèlement", martèle-t-elle encore.
Le texte de loi ne dit pas (encore ?) à partir de combien de messages le délit de cyberharcèlement sera constitué, explique Marlène Schiappa. "Le nombre restera à priori à l'appréciation du juge", assure-t-elle enfin.
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