La compagnie pétrolière Maurel et Prom, et le fournisseur de services pour l'industrie biopharmaceutique, Sartorius Stedim Biotech (SSB), étaient absents "malgré des invitations réitérées", a souligné la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes lors d'une conférence de presse.
Conformément à sa promesse, Marlène Schiappa a dévoilé leurs noms publiquement puis les a affichés sur la porte d'entrée du secrétariat d'État, à Paris.
Chaque année, le baromètre du cabinet Ethics and Boards classe les entreprises du SBF 120 (les sociétés des bourses françaises) les plus vertueuses en matière de féminisation de leurs instances dirigeantes et de politique en matière de mixité.
Pour offrir une séance de rattrapage aux dix d'entre elles les plus mal classées, le secrétariat d'État a organisé dans ses locaux une demi-journée de "sensibilisation à l'égalité" professionnelle et salariale.
Les représentants des huit entreprises qui ont accepté l'invitation ont eu un temps d'échange avec trois entreprises jugées "exemplaires" (Carrefour, L'Oréal et la société foncière Gecina, en tête du baromètre 2016), avec le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle pour un rappel des obligations légales, et avec une spécialiste en innovation sociale, Marie Donzel.
"Il est du devoir des pouvoirs publics d'être du côté des femmes mais aussi aux côtés des entreprises pour avancer", a expliqué Marlène Schiappa, soulignant que cette initiative "inédite" a vocation à se répéter.
"Si les entreprises ne respectent pas l'égalité entre les femmes et les hommes, ce n'est pas souvent par misogynie, c'est plus souvent par manque d'intérêt, d'information ou de moyens". L'un des participants, Marc Charrière, directeur des relations institutionnelles chez Nokia, l'une des dernières entreprises du classement, a regretté qu'Ethics and Boards n'ait pas toutes les données pour établir son palmarès, estimant que Nokia devrait se classer "vingt places plus haut".
Néanmoins, "cette formation était utile", a-t-il assuré à l'AFP, "il faudrait même l'élargir à plus d'entreprises".
Ethics and Boards a fait valoir qu'en "l'absence de réponse au questionnaire, seuls les chiffres publics pouvaient être pris en compte, impactant potentiellement le classement".
Depuis fin 2012, les entreprises n'ayant pas négocié des accords ou présenté des plans d'action afin de faire progresser l'égalité sont passibles de sanctions financières pouvant aller jusqu'à 1% de la masse salariale. Selon le gouvernement, 116 pénalités financières ont été infligées en 2016 pour un montant total de 613.000 euros.
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