Ouf pour Victor Robert. Le successeur de Maïtena Biraben aux commandes du Grand Journal sur Canal + a fait plutôt bonne impression pour sa première lundi 5 septembre. Mais on ne peut pas en dire autant pour l'ensemble de l'émission. La nouvelle formule, qui a tout de même conservé le même générique et le même plateau, a divisé les internautes. Quand certains y ont vu un retour de l'époque Michel Denisot, d'autres l'ont trouvé ennuyeuse.
Victor Robert a bien tenu le rôle. Il a d'ailleurs retenu l'attention avec ces petites piques faisant référence aux nombreux départs qui ont secoué la chaîne depuis la prise en main de Vincent Bolloré. "Je suis heureux d'être assis sur ce fauteuil mythique, bien qu'éjectable", a-t-il commencé, avant de présenter un chroniqueur qu'on ne présente plus, Augustin Trapenard, qui a "réussi à résister".
Le visage de Victor Robert n'était pas totalement inconnu des téléspectateurs de Canal +. Jusqu'ici, il était l'homme sérieux qui présentait les informations dans le Grand Journal de Maïténa Biraben. Cet air sérieux et sobre, c'est peut-être cette qualité qui lui vaut des comparaisons avec Michel Denisot.
Les internautes n'ont pas tellement trouvé à redire de la présentation du journaliste, qui a multiplié les petites phrases humoristiques, sans éclat de voix, discret, à la manière du fondateur et créateur de l'émission. Il s'est entouré d'un par terre de chroniqueurs qui relève le niveau de diversité du PAF (Paysage audiovisuel français). En revanche, les internautes n'ont pas été aussi positifs sur le passage de la miss météo.
C'est le retour d'une miss météo qui doit faire rire tout en donnant les températures du lendemain. Pour ce come-back, c'est Ornella Fleury qui tente de relever le défi. Une humoriste de 29 ans aperçue dans Camping 3 ou Supercondriaque. Elle remplit les codes de la miss météo de Canal + habituelle : grande gueule et joli minois.
Seulement, comme de nombreuses miss-humoristes-mannequins avant elle, l'exercice n'a pas convaincu tout le monde, loin de là. Notamment une blague jugée "transphobe" lorsqu'elle a voulu saluer une des chroniqueuses du plateau, Brigitte Boréale : "Euh. C'est une blague la miss météo qui dit "bonsoir monsieur-madame" à la nouvelle chroniqueuse transgenre de #LGJ ?", fait par exemple remarquer un internaute.
La partie politique de l'émission semble avoir disparu. Si certains téléspectateurs ont pensé qu'elle était dans la partie cryptée, ce n'était pas le cas. Les invités à ce moment-là étaient ceux que les médias ont surnommés "Les fiancés de Rio", à savoir les champions olympiques Tony Yoka et Estelle Mossely.
Et pour remplir l'émission, plusieurs nouvelles chroniques, dont les contours encore flous se dessineront certainement mieux pour la deuxième émission. Un "SMS interdit" par Alice Darfeuille, "L'argent ne fait pas le bonheur", selon Brigitte Boréale ou encore le "Coup de gueule" d'André Manoukian. De nouveaux sketchs aussi ont été présentés, comme la version évoluée du "Mash up" joué avec des acteurs ou encore "Canal Bus" par l'ancienne équipe d'Action discrète. Cette dernière n'a, comme d'autre, pas laissé un souvenir impérissable aux téléspectateurs.
Pour conclure, fidèle à sa prestation de l'heure et demi, Victor Robert lance sa dernière petite phrase : "Le Grand Journal n'est pas mort, il respire encore". Reste à voir pour combien de temps encore.
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