Il avait créé la surprise en 2014. Le film La Grande aventure Lego qui rassemble tout l'univers des briques qui ont bercé notre enfance était une belle réussite comique avec des références à l’actualité et la pop-culture. Il jouait parfaitement sur la nostalgie des spectateurs. Mercredi 8 février, le spin-off, Batman Lego, relève le défi imposé par son grand frère. Consacrée au Chevalier Noir, que l'on a déjà croisé dans le premier volet au détour d'un sauvetage, cette nouvelle comédie ne devrait pas décevoir les fans du premier film.
Attention, en continuant la lecture de cet article, vous risquez de vous faire spoiler très fort.
Dès le début, lorsque les premiers logos partenaires apparaissent (DC, Warner Bros), la mise en dérision commence et ne va pas s'arrêter pendant plus d'une heure et demie. Le génie de cette franchise, c'est bien l'auto-dérision de ces super-héros d'habitude très sérieux dans les films. Le film s'installe dans la légendaire ville de Gotham, qui a toujours le plus grand taux de criminalité malgré l'aide de Batman depuis des années.
Le scénario tourne principalement autour des relations du super-héros avec ses proches sur fond de bataille avec les plus grands méchants de l'histoire de la pop-culture. Batman va enfin mettre des mots sur les liens qu'il entretient avec son entourage, d'Alfred à Robin en passant par ses ennemis, notamment le Joker, personnage hilarant qui ne supporte pas ne pas être "l'ennemi juré de Batman" et cette phrase grinçante qui le meurtri : "There is no us", (en français, "Il n'y a pas de nous").
Si à la fin l'Homme chauve-souris admet avoir "une relation particulière" avec cet ennemi parmi tant d'autres, il aura fallu que Joker réunisse tous les méchants des comics à l'instar de Catwoman, Harley Quinn, Double Face ou encore Bane... Mais plus encore, les spectateurs seront ravis de découvrir, dans la "zone fantôme", les plus légendaires vilains de la pop-culture : Godzilla, King-Kong, l’œil de Sauron, Voldemort ou encore les agents Smith issus de la trilogie Matrix.
Ici, Batman est à la fois l'homme sombre et meurtri de la trilogie signée par Christopher Nolan, avec sa voix rauque et son regard noir, et un féru des comédies romantiques avec Ryan Gosling et Renée Zellweger, de plus passionné par ses abdos, imbu de lui-même et complètement désemparé devant le seul personnage féminin de son camp : la maire, Barbara Gordon. Il est aussi capricieux que de mauvaise humeur, surtout quand il se rend compte qu'il a, sans le vouloir, adopté un orphelin : Robin.
Grâce à lui, on retrouve tout l'univers de Batman, avec les gadgets, la Batmobile ou encore la Batcave dont le mot de passe est : "Iron Man Sucks" (en français : Iron Man craint"), petite pique du camp DC Comics contre le clan Marvel.
La solitude entoure la vie de Batman. Au point où, quand il va voler une arme dans la caserne de son plus grand concurrent - Superman - il se rend compte que toute la Justice League fait la fête sans lui, sans l'avoir invité. Mais heureusement, il est bien entouré d'Alfred et Robin, qui choisissent leurs costumes parmi tous ceux du héros, plus loufoques les uns que les autres avec des références aux précédents films à plusieurs reprises, et même un passage de la série des années 60.
C'est la clef du film : les clins d’œil qui se multiplient encore et encore. Si ça en dérangera certains, ça sera très efficace pour les autres. C'était déjà la formule gagnante du précédent film, La Grande aventure Lego. Notre avis : courrez-y.
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