Préparez-vous à découvrir une série, qui pourrait bien vous faire patienter avant la saison 7 de Game of Thrones, cet été. American Gods de Bryan Fuller (Heroes, Hannibal) et Michael Green (Sex and the City) qui s'annonce sanglante, drôle, mais aussi très sombre. Un peu comme notre "GOT" mondialement connu, dans un monde proche du notre et non comme un construction imaginaire comme Westeros. American Gods, comme Game of Thrones, est aussi une adaptation d'un célèbre roman éponyme, un best-seller signé Neil Gaiman.
American Gods suit les aventures de Shadow Moon (Ricky Whittle), un ex repris de justice qui apprend à sa sortie de prison que sa femme et son meilleur ami sont morts dans un accident de voiture. Terrassé par le chagrin, il croise la route d'un personnage énigmatique Mr. Wednesday (Ian McShane, vu en Barbe Noire dans Pirates des Caraïbes 2) qui lui propose de devenir son homme de main dans une guerre entre les anciens dieux de la mythologie contre ceux vénérés par notre société, comme l'argent, la drogue et la célébrité. Les téléspectateurs français peuvent plonger dans cet univers fantastique dès le 1er mai sur la plateforme Amazon Prime Video.
Parmi les têtes d'affiches d'American Gods, Ian McShane, l'un des acteurs les plus populaires de sa génération. Parmi ses très nombreux rôles, celui de Septon Meribald dans Game of Thrones pendant la saison 6, qui recueille Le Limier dans sa communauté en pleine campagne. Emily Browning (Legend, Sucker Punch), qui incarne Laura, la femme de notre héros, fait aussi partie de l'aventure avec Pablo Schreiber d'Orange is The New Black en Pornstache, sans oublier Gillian Anderson, éternelle Dana Scully de X-Files, mais aussi aperçue dans Hannibal ou The Fall. Des acteurs de renoms donc, de toutes les générations pour mettre en scène la société américaine dans toute sa décadence.
On l'a vu précédemment, American Gods a de nombreux points communs avec la série star de HBO. Toutes deux adaptés de romans célèbres, elles se démarquent des autres show par leurs violences outrancières, des hectolitres de sang et des scènes de sexe, comme l'explique le magazine américain Forbes. Le trailer d'American Gods est d'ailleurs assez équivoque avec un personnage qui nettoie un marteau couvert de sang, ou encore une jeune femme ensanglantée sans bras qui marche dans une rue.
On retrouverait-là la violence d'une Bataille des Bâtards dans la saison 6 de GOT, résume le site Inverse, mais aussi son esthétisme avec des scènes en slow-motion et une science du cadrage pointue, la saturation en plus pour American Gods.
Même si American of Gods n'a pas un casting entièrement composé d'inconnus comme l'était Game of Thrones, on peut parier que l'interprète de Shadow Moon joué Ricky Whittle, arrivera à se hisser sous les projecteurs, comme l'a fait Kit Harington ou Sophie Turner en incarnant Jon Snow et Sansa Stark... si la série rencontre un succès comparable.
Avec American Gods, Neil Gaiman dresse un portrait au vitriol de l'Amérique post 11 septembre 2001. Nouvelles technologies, amour de l'argent, égoïsme... Tout est décrié sous la forme de nouveaux dieux que Shadow doit donc combattre pour son patron "Wednesday". Wednesday n'est pas son véritable nom mais on vous laisse découvrir qui est vraiment ce personnage, bien décidé à mettre un terme au règne de ces dieux qui dominent sur la société du XXIe siècle. Et entre ces deux visions du monde, Shadow, qui découvre, comme le lecteur et le téléspectateur, ce nouvel univers qui se dévoile violemment et sûrement à chacun des 8 épisodes de cette première saison.
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