Le gouvernement a annoncé qu'aucune ligne de TER Intercités ne serait supprimée, tout du moins avant l'été prochain. L'État a en revanche annoncé qu'il allait se désengager des trains de nuit, qui devraient être remplacés à terme par des lignes de bus. Seules deux lignes seront maintenues : la liaison entre Paris et Briançon et la ligne Paris-Rodez-Latour-de-Carol. Beaucoup d'usagers s'insurgent devant ce désengagement de la SNCF et clament leur attachement aux trains de nuit. Les chiffres sont cependant sans appel : les usagers des trains de nuit ne représentent que 3% des voyageurs sur les trains Intercités, mais les trains de nuit représentent eux 20% du déficit.
"C'est un sujet très sensible parce que tout ce qui touche au train concerne au quotidien des gens, mais aussi à notre histoire nationale", explique le journaliste Guillaume Perrault face aux réactions très hostiles qu'a suscité cette annonce. Si "le gouvernement a repris la main sur ce dossier", c'est pour des raisons très rationnelles prévient toutefois Valérie Lecasble : arrêter de financer des lignes ferroviaires déficitaires. Jean-Luc Mano abonde d'ailleurs dans ce sens et avance que "chaque voyageur [sur un train de nuit] coûte à la collectivité 100 euros à la collectivité".
On refait le monde avec :
- Valérie Lecasble, conseillère en communication
- Jean-Luc Mano, conseiller en communication
- Guillaume Perrault, grand reporter au Figaro
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