Série d'interpellations : le foot français est-il corrompu ?

Série d'interpellations : le foot français est-il corrompu ?

Une dizaine de personnes étaient en garde à vue et des perquisitions en cours ce matin dans le cadre d'une enquête visant des soupçons de matchs de football de Ligue 2 truqués, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. 

Parmi les gardés à vue figurent le président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad, et celui du club de Ligue 1 de Caen, Jean-François Fortin, selon ces sources. 

Des interpellations ont été menées dans plusieurs villes de France dont Nîmes. Les soupçons portent notamment sur le club du Nîmes Olympique, dont l'actionnaire principal, Serge Kasparian, est écroué dans l'affaire du cercle de jeux clandestins Cadet, à Paris. 

Par ailleurs, l'Olympique de Marseille est dans le collimateur de la justice. L'actuel président phocéen Vincent Labrune, ainsi que son directeur général Philippe Pérez et son prédécesseur Jean-Claude Dassier ont été placés en garde à vue pour des "malversations financières".

En cause ? Le transfert d'André-Pierre Gignac à l'été 2010. La justice "soupçonne des rétrocommissions au bénéfice de différents intermédiaires", selon l'hebdomadaire Le Point. L'attaquant international français avait quitté Toulouse pour 18 millions d'euros (+ primes). 

Invités du débat de RTL MIDI : Christophe Bouchet, ancien Président de l'Olympique de Marseille et Eric de Montgolfier, ancien procureur de la République dans l'affaire VA-OM et auteur de "Une morale pour les aigles, une autre pour les pigeons", qui vient de paraître chez Michel Lafon.

Aqmi diffuse une vidéo de Serge Lazarevic, dernier otage français

La fille de l'otage français Serge Lazarevic s'est déclarée "très choquée" par la vidéo, "très violente" pour elle, montrant son père en vie mais affaibli, et a demandé à François Hollande de mettre "les bouchées doubles" pour obtenir sa libération. 

"J'ai été très choquée, c'est très éprouvant de le voir très amaigri, affaibli. Il dit qu'il est malade. Ce qui peut m'inquiéter c'est qu'il parle de ses reins. L'eau n'est pas bonne là-bas", a dit Diane Lazarevic à RTL. 

La jeune femme a découvert la vidéo hier soir et ça a été "très violent", c'est une "vidéo très difficile", a-t-elle déclaré. "Ses propos sont difficiles. C'est horrible, il est tout seul et je ne sais pas comment il vit ça", a-t-elle ajouté. 

Mme Lazarevic demande au président de la République François Hollande "de mettre les bouchées doubles" pour obtenir la libération de son père "le plus vite possible", "pour Noël", espère-t-elle, en évoquant "un rêve d'enfant" lié à une "date symbolique". 

Aqmi a diffusé hier sur internet la vidéo d'un otage se présentant comme le seul Français encore détenu dans le monde, Serge Lazarevic, ainsi que d'un homme se présentant comme un otage néerlandais, a rapporté le centre de surveillance des sites jihadistes SITE. 

Cette vidéo a été authentifiée par l'Élysée. Le président Hollande a confirmé que jusqu'à la diffusion de cet enregistrement, les dernières preuves de vie de Serge Lazarevic remontaient "au printemps". 

La France doit-elle payer pour libérer ses otages ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !

Un plan pluriannuel sur Alzheimer et d'autres maladies neurodégénératives

Un plan pluriannuel sur Alzheimer et d'autres maladies neurodégénératives doit être présenté aujourd'hui par le gouvernement afin d'améliorer le quotidien des malades et développer la recherche, mais des interrogations entourent son financement. 

Ce nouveau projet sur 5 ans (2014-2019) englobe pour la première fois d'autres maladies qui affectent le fonctionnement du système nerveux : Parkinson ou la sclérose en plaques. Il doit concerner plus d'un million de malades (850.000 Alzheimer/ 150.000 Parkinson/ 85.000 sclérose en plaque). 

Cela fait plus de 3 millions de personnes en comptant les aidants.

65% des Français constatent une dégradation de l'accès aux soins

Selon le troisième baromètre santé de l'Ifop pour le cabinet de conseil Jalma, les Français pointent du doigt leurs conditions d'accès aux soins. Les délais d'attente pour obtenir des rendez-vous auprès de spécialistes en ville et à l'hôpital posent particulièrement problème.


Il faut en moyenne 111 jours pour voir un ophtalmologue en ville (103 jours, il y a deux ans) et 81 jours en hôpital. C'est dans ce lieu que les conditions d'accueil se dégradent le plus. "Il y a toujours une perception de compétence du corps médical qui est forte (...) mais tous les autres indicateurs - l'écoute, l'accueil - se dégradent", explique Mathias Matallah, du cabinet Jalma.
Cette dégradation ne semble pas prête de s'arrêter. Selon Jalma, les économies faites par le gouvernement sur les dépenses de santé entraîneront une baisse de la prise en charge générale de dix à quinze points sur les dix prochaines années.

Nous attendons vos commentaires et vos avis. A vous de jouer !