Alors que Richard Ferrand est empêtré dans une affaire immobilière et qu'il a remporté l'élection législative dans la 6e circonscription du Finistère, il va quitter son poste de ministre de la Cohésion sociale et des territoires pour présider le groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale.
"Je pense que ça trahit la conception que le président Macron se fait du Parlement. (...) C'est un territoire de relégation", lâche dans un premier temps Gaël Brustier. De son côté, Philippe Besson estime qu'"au moins, Emmanuel Macron n'obéit pas à la pression médiatique puisqu'on lui a demandé la tête de son ministre pendant deux semaines chaque jour, il ne l'a pas donné. Son intérêt électoral immédiat, c'eut été de donner la tête de Ferrand avant les élections. Donc il reste toujours, comme il le dit lui-même, 'maître des horloges".
"Richard Ferrand est la menace d'une mise en examen, quoi de plus habile, ou de plus intelligent, que de le nommer à la tête du groupe des députés de La République en Marche. Donc c'est bien joué de la part d'Emmanuel Macron. Est-ce que ça dit quelque chose de négatif pour la politique ? Je ne le pense pas", affirme Annie Lemoine. Un constat partagé par Ivan Rioufol, qui voit dans la décision du président de la République un choix "assez habile".
On refait le monde avec :
- Annie Lemoine, journaliste
- Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro
- Gaël Brustier, politologue
- Philippe Besson, écrivain
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