Ouragan Maria : des renforts déployés dans les Antilles pour secourir les populations
Compte tenu de la rapide évolution du cyclone, les moyens déployés ont été revus à la hausse, selon Jacques Witkowski, directeur général de la Sécurité civile.
Les Antilles françaises subissent un nouvel épisode cyclonique. Après avoir frappé la Guadeloupe, la Martinique et la Dominique, l'ouragan Maria se dirige désormais vers Saint-Barthélémy et Saint-Martin.
Pour faire face à un tel événement, le gouvernement a dépêché des renforts sur place. 565 militaires de la Sécurité Civile devraient également quitter la métropole pour venir en aide aux populations sinistrées sur place. Des sapeurs-pompiers spécialisés dans les opérations de déblaiement sont également attendus.
Lors d'une conférence de presse tenue ce mardi 19 septembre, Jacques Witkowski, directeur général de la sécurité civile, a assuré que les mesures nécessaires avaient été mises en place. "Nous avons anticipé l'événement, nous avons projet un certain nombre d'éléments de renforts", précise le responsable. Lors du passage de l'ouragan Irma, le gouvernement avait été accusé, par des habitants et par une partie de l'opposition, d'avoir déployé ses renforts trop tardivement.
Des soldats appelés pour déblayer les routes
Alors qu'elle n'était classée que simple tempête tropicale, "Maria" s'est rapidement renforcée jusqu'à atteindre le stade "d'ouragan potentiellement catastrophique". Compte tenu de la rapide évolution du cyclone, les moyens déployés ont été revus à la hausse, comme le précise le représentant de la Sécurité Civile. "Nous avons redéployé une partie de notre dispositif de sécurité civile hier en fonction des événements météorologiques que nous avions à notre connaissance", indique Jacques Witkowski.
En plus d'apporter assistance aux populations sur place, les soldats sont appelés à participer aux opérations de déblaiement en cours.
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Les préoccupations, c'est vraiment les Saintes et Marie-Galante.
Annick Girardin, ministre des Outre-mers
En Martinique, l'ouragan a fait des "dégâts matériels peu importants et peu significatifs", a précisé le représentant de la Sécurité civile, promettant "une remise en état et une reprise de la vie économique dès que la fin de la dépression sera passée".
En ce qui concerne l'état de la Guadeloupe, la situation reste confuse. Au micro de Europe 1 ce mardi 19 septembre, Annick Girardin n'avais pas caché ses inquiétudes. "Pour la Guadeloupe, nous savons déjà que ça a soufflé et que des inondations et des coupures d'électricité ou de téléphone ont eu lieu. Mais les préoccupations, c'est vraiment les Saintes et Marie-Galante", a-t-elle confié.
Acheminer des moyens matériels et humains
En effet, l'île des Saintes, au sud de la Guadeloupe, a quant à elle subi de plein fouet l'ouragan. Sur RCI (Radio Caraïbes International), Louis Molinié, maire de Terre-de-Haut, île située dans l'archipel des Saintes, a décrit une situation "catastrophique", évoquant des inondations dues à une forte montée des eaux.
"Dès que les conditions aériennes le permettront, nous redéploierons à la Martinique, qui deviendra notre hub logistique, un certain nombre de moyens aériens des armées", a indiqué Jacques Witkowski. Des avions et hélicoptères permettront ainsi d'acheminer des moyens matériels et humains vers la Guadeloupe et les îles du Nord, soit Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
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