"L'affaire Leonarda, ce n'était rien", constate Pascal Praud

REPLAY / ÉDITO - La jeune femme, qui avait été expulsée de France vers le Kosovo, est devenue serveuse dans son pays.

Leonarda à Mitrovica (Kosovo), le 28 janvier 2014

Crédit : SIPA / Visar Kryeziu

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"Leonarda est en photo ce mercredi 16 mars dans Le Parisien - Aujourd'hui en France. Mini-jupe et talons hauts, elle est serveuse au Kosovo", raconte Pascal Praud. "Leonarda symbolise jusqu'à la caricature l'emballement médiatique, la folie du buzz, dont il ne reste rien de rien deux ans plus tard", peste-t-il. "Elle est interpellée en octobre 2013 lors d'une sortie scolaire pour être expulsée. Commence un feuilleton interminable", poursuit le journaliste.

"Leonarda manipulée par tous : sa famille, les associations, la droite, la gauche et, disons-le, les médias. Avec en point d'orgue François Hollande qui intervient en direct un samedi pour inviter Leonarda à revenir en France, mais sans sa famille", analyse Pascal Praud. "Avec le recul, on se dit : comment est-ce possible ? Un psychodrame à la française expliqué par la folie de l'époque, la dictature de l'émotion. Et deux ans plus tard, tout est oublié". Il conclut : "Ce n'était pas l'affaire Dreyfus. L'affaire Leonarda, ce n'était rien".

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