"Il n'y a plus aucune garde à vue en cours dans ce dossier à ce stade de l'enquête." Le frère et le cousin de Ziyed Ben Belgacem, l'assaillant de l'aéroport d'Orly-Sud abattu samedi 18 mars après avoir attaqué une patrouille de militaires, ont vu leurs gardes à vue levées dans la soirée du 19 mars. Ces levées interviennent après que le père de Ziyed Ben Belgacem a été relâché, lui, dans la soirée du 18 mars. Ces proches du Français de 39 ans, déjà condamné pour plusieurs vols avec violence et trafic de stupéfiants, s'étaient présentés d'eux-mêmes à la police samedi 18 mars, quelques heures après l'attaque de Ben Belgacem.
Le père, le cousin et le frère de l'assaillant avaient été placés en garde à vue à la suite de l'attaque par Ziyed Ben Belgacem d'une militaire de l'opération Sentinelle dans l'aérogare-Sud d'Orly. Le cousin avait rencontré le forcené la nuit précédant les faits dans un bar de Vitry-sur-Seine. Selon BFMTV, Ziyed Ben Belgacem avait écrit un SMS à ses proches : "J'ai fait une connerie, j'ai tiré sur la police". Quatre-vingt dix minutes avant l'attaque de l'aéroport, l'homme avait tiré sur un policier en marge d'un contrôle de police qui a mal tourné à Garges-lès-Gonesse.
Je suis là pour mourir par Allah. De toute façon il va y avoir des morts
Ziyed Ben Belgacem, assaillant de l'aéroport d'Orly
François Molins a détaillé les circonstances dans lesquelles Ziyed Ben Belgacem, ce Français de 39 ans repéré pour radicalisation à l'occasion d'un passage en détention en 2011-2012. Il est ainsi revenu sur la déclaration choc de l'assaillant abattu plusieurs dizaines de secondes après son attaque : "Je suis là pour mourir par Allah. De toute façon il va y avoir des morts". Ziyed Ben Belgacem avait jeté au sol un sac contenant un bidon d'hydrocarbures juste avant l'attaque. Sur lui, les enquêteurs ont retrouvé 750 euros, un exemplaire du coran, un paquet de cigarettes et un briquet et, à son domicile, de Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise) quelques grammes de cocaïne et une machette.
L'autopsie du corps de l'assaillant devait avoir lieu ce dimanche 19 mars afin notamment de déterminer s'il était sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants au moment des faits. Il se trouvait dans "une sorte de fuite en avant avec un processus de plus en plus destructeur", a commenté samedi soir le procureur de Paris, François Molins. Le parquet a ouvert une enquête notamment pour tentative d'homicide et tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
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