Au comble de l'impopularité, François Hollande a rappelé les écologistes au gouvernement pour tenter d'élargir sa base politique à quinze mois de la présidentielle, avec l'annonce hautement symbolique d'un "référendum local" sur l'aéroport Notre-Dame-des-Landes.
L'objectif, a-t-il soutenu en direct de l'Elysée lors des JT de TF1 et France 2, est de sortir du "blocage" autour de ce projet entre ses partisans, au premier rang desquels l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault, revenu au gouvernement à la tête du Quai d'Orsay, et ses détracteurs, à commencer par les écologistes.
Pour autant, le chef de l'Etat s'est défendu de toute "négociation avec Emmanuelle Cosse", la désormais ex-patronne d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), sa principale prise de guerre dans les rangs écologistes, nommée ministre du Logement dans le gouvernement Valls 3.
En pleine crise agricole, François Hollande a aussi annoncé une nouvelle baisse des cotisations sociales "pour l'ensemble des agriculteurs".
Interrogé sur sa candidature en 2017, il a simplement déclaré qu'il prendrait sa "décision" le "moment venu" et qu'il n'entendait pas "rentrer dans (le) débat des primaires" réclamées par une partie de la gauche.
François Hollande a également défendu le très controversé projet de réforme constitutionnelle, souhaitant que les débats ne s'éternisent pas sur ce texte qui prévoit l'inscription dans la Constitution de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité. "Les Français veulent que ça se termine et moi aussi, parce qu'il y a d'autres textes, d'autres réformes", a-t-il dit.
Pour le reste, François Hollande a assigné à ce gouvernement "élargi mais qui doit garder sa cohérence", trois "grandes priorités" : la protection des Français, l'emploi avec une flexi-sécurité "à la française" et l'écologie.
Loin d'être resserré, le gouvernement compte désormais, outre le Premier ministre, maintenu sans surprise dans ses fonctions, 38 membres (18 ministres et 20 secrétaires d'Etat), contre 32 dans l'équipe sortante.
La parité, mise à mal par le départ de Christiane Taubira, est par ailleurs de nouveau "parfaitement" respectée, dixit l'entourage du président, avec autant de femmes que d'hommes dans les fonctions de ministre ou de secrétaire d'Etat.
Seule entorse à cette parité, l'absence de femme à la tête des quatre ministères régaliens: Jean-Jacques Urvoas, qui a succédé fin janvier à Christiane Taubira à la Chancellerie, Bernard Cazeneuve à l'Intérieur, Jean-Marc Ayrault aux Affaires étrangères et Jean-Yves Le Drian qui reste à la Défense.
Invité de RTL MIDI à 12h50 : Michaela Wiegel, correspondante à Paris pour le quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung »
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