Le traitement médiatique de l'affaire Darmanin pose problème à Caroline de Haas. Dans toutes les histoires de violences, la parole de la victime est "dévalorisée", selon la militante féministe. "Là par exemple, on a ressorti son passé judiciaire, son ancien métier", explique-t-elle faisant référence à Sophie Spartz, la femme qui accuse Gérald Darmanin de viol. "Comme si le fait d'avoir été call-girl 'justifiait' qu'elle ait été victime de violences", a ajouté la militante féministe.
"Le fait d'avoir été call-girl n'a aucun lien avec le fait d'avoir été violée. On peut être boulangère et être victime de viol. Beaucoup de femmes prostituées ont par exemple été victimes de viol", a expliqué Caroline de Haas avant de montrer, selon elle, la différence de traitement médiatique entre cette affaire et celle touchant l'islamologue Tariq Ramadan.
"Au début, quand l'affaire est sortie, beaucoup de personnes de l'entourage de Tariq Ramadan ont essayé de décrédibiliser les victimes en disant que c'était un complot", a-t-elle précisé. Le point de différence entre ces deux affaires, selon Caroline de Haas ? La réaction de la classe politique.
Cette dernière a apporté "son soutien" aux femmes victimes, raconte la militante, faisant référence à Manuel Valls. "Par contre quand il y a une plainte d'une victime de Gérald Darminin, l'ensemble de la classe politique se solidarise" du ministre, a-t-elle ajouté en précisant que ces femmes subissent sur les réseaux sociaux une nouvelle vague de violences.
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