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Air France : "Je n'ai arraché la chemise de personne", dit l'un des salariés mis en cause après les violences

REPLAY / DOCUMENT RTL - Avec quatre autres collègues, Fabrice sera jugé le 27 mai prochain pour l'épisode de la chemise arrachée et attend sa lettre de licenciement.

Les employés d'Air France lors de la manifestation du lundi 5 octobre 2015
Crédit : AFP
Air France : "Je n'ai arraché la chemise de personne", dit l'un des salariés mis en cause après les violences
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Éric Vagnier & Julien Absalon
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Près de deux mois après les incidents du 5 octobre lors du comité d'entreprise d'Air France et l'épisode de la "chemise arrachée", cinq salariés de la compagnie aérienne ont comparu mercredi 2 décembre devant le tribunal de Bobigny pour une première audience. Poursuivis pour "violences" sur deux cadres et vigiles, ils seront jugés lors d'un procès renvoyé au 27 mai prochain.

Parmi ces salariés, Fabrice a accepté de témoigner au micro de RTL pour contester les accusations de son employeur. "En aucun cas on y a été pour taper quelqu'un. Il y avait eu un gros mouvement de foule mais je ne porte aucun coup. Ça dure même pas une fraction de seconde. Vous pourrez regarder toutes les vidéos que vous voulez, je suis extrêmement calme", raconte-t-il.

Je n'ai vu aucun coup porté, rien du tout, que dalle

Fabrice

Fabrice nie ainsi avoir participé à l'agression du directeur des ressources humaines Xavier Broesta, dont les images le montrant torse nu avaient fait le tour du monde. S'il reconnaît avoir posé sa "main sur l'épaule", il assure que "ça s'arrête là". "Je n'ai arraché la chemise de personne. De toute façon, il y a eu une bousculade dans les salles. Même pour nous c'était une bouffée de chaleur. C'est tout ce qu'il y a eu. Je n'ai vu aucun coup porté, rien du tout, que dalle", assure le salarié.

Selon lui, toute cette affaire n'est qu'une "grosse injustice" et une "sale histoire". Surtout, il en veut aux "grosses têtes d'Air France" ainsi qu'au Premier ministre Manuel Valls qui avait qualifié ces salariés de "voyous". Si Fabrice assure qu'il "ne se laissera pas faire", il craint la suite des événements. "J'ai 35 ans, je n'ai jamais eu de déboires avec la justice, jamais fait de garde à vue de ma vie. Je suis dans l'attente de mon courrier pour un licenciement ou savoir si le recours gracieux a été accepté. Si on est vraiment licencié, moi et compagne avons quatre enfants et il faudra retrouver du travail tout de suite derrière", conclut-il.

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