"Les circonstances ont fait l’homme", a commenté samedi la député socialiste Sophie Dessus sur RTL, saluant la gestion de la crise par François Hollande une semaine après les attentats qui ont touché la France.
Depuis la fusillade de Charlie Hebdo, celles de Montrouge et de l'Hyper Cacher, les Français ont fait bloc pour dire non au terrorisme. Dimanche 11 janvier, ils étaient près de 4 millions à descendre dans la rue pour défendre la démocratie et ses valeurs. Endeuillés, choqués, les Français ont réclamé un désir d'unité nationale auprès de leurs politiques, qui ont mis leurs querelles de côté pendant une semaine.
Au lendemain de la grande marche républicaine à Paris, Nicolas Sarkozy a estimé que son successeur avait géré la situation de crise comme il le fallait. "François Hollande a fait ce qu'il fallait faire", a-t-il déclaré sur RTL.
Les députés ont rendu hommage aux 17 victimes des attentats en France. La minute de silence de l'hémicycle s'est brisée dans une "Marseillaise", chantée par l'ensemble des représentants de la nation.
Pendant ce temps François Hollande était à la préfecture de police de Paris afin d’honorer la mémoire des policiers tués. Clarissa Jean-Philippe, Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet ont reçu la légion d’honneur à titre posthume. "Ils sont morts pour que nous puissions vivre libres", a déclaré le chef de l’État devant les familles des victimes.
Une majorité de Français estime que le duo de l'exécutif a été "à la hauteur", après les attentats selon un sondage Odoxa pour Le Parisien.
Invité de RTL dans la matinale, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la récupération des politiques après la marche républicaine à Paris. Marine Le Pen, elle, s'était isolée dès les premières heures après l'évocation de ce grand rassemblement. Mais son absence, et le fiasco de son rendez-vous à Beaucaire s'est avéré être une erreur politique.
Les obsèques de Tignous, Wolinski, Bernard Maris et d'autres victimes de l'attentat commis dans les locaux de Charlie Hebdo mercredi 7 janvier ont rassemblé de nombreuses personnes dans plusieurs villes de France.
Pendant ce temps-là, au lendemain de la parution du "numéro des survivants" de Charlie Hebdo, un premier débat refait surface en lien avec l'attitude de certains élèves durant les minutes de silence. "La question des rites et de l'autorité à l'école se pose", a admis Najat Vallaud-Belkacem sur RTL.
"C'est naturellement l'unité nationale", a martelé François Baroin. Le sénateur-maire UMP a approuvé la décision de l'exécutif, qui veut revoir le rythme des réductions d'effectifs dans l'armée. Selon lui, la classe politique française est unie "sur ce qui nous rassemble profondément, sur les valeurs fondamentales de la République", à savoir "liberté, égalité, fraternité", mais également "laïcité".
Un sondage publié la veille indique que la cote de popularité du Premier ministre a progressé cette dernière semaine. "Les hommes politiques de qualité on les reconnaît dans ces moments dramatiques", a réagi Hervé Morin. "Le discours de Manuel Valls mardi était exactement comme il fallait dans les mots", a salué le centriste sur RTL.
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