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Nicolas Sarkozy était de retour à l'Elysée pour la première fois depuis 2012 pour un entretien avec François Hollande après les attentats de Charlie Hebdo, le 8 janvier 2015.
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
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Faire durer l'unité nationale. Au lendemain des attentats qui ont fait dix-sept morts en France, Nicolas Sarkozy estime que François Hollande "a fait ce qu'il fallait faire" pour gérer la situation. L'ancien président de la République a été reçu à plusieurs reprises par son successeur la semaine dernière et a défilé aux côtés des nombreuses personnalités politiques, dimanche 11 janvier.
L'ancien président a également loué la décision de François Hollande d'inviter certains chefs d'État qui ont créé la polémique tels que Viktor Orban (Hongrie) ou les dirigeants saoudiens.
Seul reproche fait à son successeur par Nicolas Sarkozy : l'isolement du Front national. Marine Le Pen, qui a a défilé à Beaucaire dans le Gard. Un rassemblement qui a vite tourné au meeting politique, où la foule scandait plus volontiers "Marine" que "Je Suis Charlie".
Quand on fait l'unité nationale, on la fait avec tout le monde
Nicolas Sarkozy
"Quand on fait l'unité nationale, on la fait avec tout le monde", a réagi le président de l'UMP. Et de rappeler : "Le FN a le droit de présenter des candidats aux élections."En ce qui me concerne je déteste le sectarisme", a-t-il déclaré.
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