VIDÉO - "Les raisons de l'impopularité de François Hollande demeurent", pour Jean-Michel Aphatie
POINT DE VUE - Alors que le président de la République vient de gagner 21 points dans le dernier sondage IFOP, pour Jean-Michel Aphatie, ce résultat n'est pour l'instant que conjoncturel.
Dans la vague de violence qui a frappé le pays, François Hollande a su bien gérer la crise. Le chef de l'État a fait montre de son autorité, en annonçant des mesures, sans oublier la compassion indispensable à une France traumatisée. Logiquement, les Français ont donc salué cette présence bienvenue : dans le dernier sondage IFOP sur la popularité des personnalités politiques, François Hollande bondit à 40% (+21 points).
Pour autant, selon Jean-Michel Aphatie, la majorité ne peut se permettre d'imaginer dès maintenant un président candidat à un deuxième mandat, voire vainqueur en 2017. Et pour cause : toutes "les raisons de l'impopularité de François Hollande demeurent", et ce bon sondage pourrait n'être qu'un vain sursaut.
Trouver des réponses durables
L'Unédic estime ainsi que le chômage sera encore en hausse cette année, les prévisions de croissance sont très faibles et surtout la France n'a toujours pas résolu son problème de compétitivité. Si des tensions communautaires continuent d'émerger, si les tensions sociales perdurent, la cote de François Hollande est condamnée à redescendre sans réponses concrètes et efficaces.
En clair, François Hollande n'a pas le choix : s'il veut continuer sa reconquête des Français, il devra trouver des solutions à leurs problèmes, sur le long terme.
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