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Trains de nuit : "L'État veut tout simplement abandonner", déplore la sénatrice Fabienne Keller

INVITÉE RTL - Faute de repreneur, la moitié des trains de nuit disparaîtront au 1er octobre.

Un passager prend son mal en patience dans un train Paris-Cherbourg retardé au cours de l'hiver 2013
Crédit : CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Invitée de RTL Soir, la sénatrice LR Fabienne Keller réagit à la suppression de la moitié des trains de nuit
00:04:45
Clémence Bauduin
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Faute de repreneur, quatre des huit liaisons Intercités de nuit ne circuleront plus à compter du 1er octobre. Les trains de nuit qui vont partir ce 22 juillet au soir "sont pleins de voyageurs", fait pourtant remarquer Fabienne Keller, sénatrice Les Républicains du Bas-Rhin. Comme Nice et Portbou, la ville de Strasbourg ne bénéficiera bientôt plus de liaison de nuit.

Ceux qui les empruntent sont des usagers qui partent en vacances. "C'est un mode de transport à prix raisonnable qui leur évite une nuit d'hôtel et de résidence", affirme Fabienne Keller, qui défend avec vigueur le maintien de ces trains de nuit.

Des lignes de trains vieillissantes

Cette décision vise à résorber les pertes financières des trains de nuit, qui ne transportent que 3% des voyageurs mais représentent un quart du déficit des Intercités (au moins 400 millions d'euros prévus cette année), comme le faisait remarquer le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies. "C'est une mauvaise pub de dire qu'ils sont vides, estime Fabienne Keller. Il y a un peu moins de fréquentation parce que les trains ne roulent plus tous les jours", justifie-t-elle. Quand on supprime une prestation, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait moins d'usagers."
 
Les quatre lignes fermeront au 1er octobre si aucun opérateur privé ne veut les reprendre d'ici-là et que les régions concernées ne les financent pas. "L'état a fait un appel à exploitant privé et il n'a évidemment trouvé personne car les trains ont été mis en service il y a une quarantaine d'années. Il est temps de les renouveler", avance Fabienne Keller. 

Certains syndicats estiment que le gouvernement veut abandonner le rail pour pousser les gens à emprunter
les "autocars Macron". "C'est un vrai défi, les bus utilisent la voirie et les autoroutes, qu'ils ne paient pas du tout, alors que les trains paient le sillon, des frais fixes. Le bus sera toujours moins cher que le train, mais la question qu'il faut se poser est 'se donne-t-on les moyens d'investir dans le train ?', interroge la sénatrice. L'écotaxe qui devait servir à financer le ferroviaire a été abandonnée. C'était une solution de rééquilibrage entre le fer et la route", estime-t-elle. "Le train est très pertinent sur de longues distances et beaucoup moins accidentogène. Je dénonce ce choix".

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