"Autocars Macron" : un bilan positif, mais gare aux pièges

L’ouverture à la concurrence du marché de l'autocar a été initiée par la loi Macron du 6 août 2015. Depuis, le secteur connaît un fort développement. Les nouvelles lignes s'ouvrent un peu partout entre les différentes villes de notre pays. "Un premier bilan réalisé sur les six premiers mois d'exploitation fait état de 700 liaisons directes de ville à ville et près de 1,5 million de passagers transportés", note Thomas Laurenceau, de 60 millions de consommateurs. Un engouement qui s'explique d'abord par le prix de la prestation : près de 3 centimes du kilomètre. "C'est trois fois moins cher au moins que le train, mais aussi moins cher la plupart du temps que le covoiturage", analyse le journaliste.

Au-delà des temps de trajets, il y a des pièges à éviter. D'abord, attention aux prix d'appel. "Vous verrez des tarifs à 1 euro, mais ce sera peut-être pour une place disponible une nuit à 3 heures du matin : c'est juste un moyen de vous attirer sur le site de telle ou telle compagnie", prévient Thomas Laurenceau. Autre point délicat : les horaires. "Partir à 4 heures du matin pour éviter les embouteillages ou arriver au milieu de la nuit dans une gare routière mal équipée et parfois loin du centre-ville, cela peut parfois vous faire regretter de train". Gare enfin aux conditions d'échange et de remboursement, très variables selon les compagnies.