Bachar al-Assad n'est pas l'allié de la France. Même si Emmanuel Macron avait appelé au dialogue avec le dirigeant syrien dans son interview télévisée diffusée dimanche 17 décembre sur France 2, les relations se tendent entre les deux pays. Bachar al-Assad a accusé la France de "soutenir le terrorisme" en Syrie, évoquant le soutien militaire aux rebelles, que le régime syrien considère comme des "terroristes".
Après Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron est monté au créneau dès le lendemain de la sortie, le 19 décembre. Le président français a jugé "inacceptables" les critiques de son homologue syrien. "Nous avons été cohérents depuis le début", en luttant contre un seul ennemi, "Daesh", a-t-il ajouté. Une réaction qui s'ajoute à la réponse cinglante du ministre des Affaires étrangères.
"Quand on a été le premier à libérer (de prison, ndlr) les jihadistes de Daesh, on ne donne pas de leçons. Quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion", a asséné Jean-Yves Le Drian face aux journalistes.
"Bachar al-Assad ne semble pas vraiment en situation de pouvoir affirmer une prise de position politique tant qu'il est dépendant de la Russie et de l'Iran", a-t-il poursuivi. "Aujourd'hui, c'est la coalition qui a permis la victoire", a-t-il estimé, jugeant que le régime de Damas ne pouvait à ce titre pas donner de "leçon" à Paris.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte