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Sophie Montel était l'invité de RTL le 4 août 2017
Crédit : Loïs Richard
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Un deuxième départ dans les rangs du Front national. Après Florian Philippot, Sophie Montel a également décidé de quitter le parti dirigé par Marine Le Pen. "Oui je quitte le parti, je suis Florian, un homme de convictions", lance-t-elle au micro de RTL regrettant que le désormais ex-vice-président du parti ait été la cible de nombreuses attaques depuis de longs mois.
Invitée de RTL, la députée européenne, qui était également vice-présidente de l'association Les Patriotes, assure que le Front national ne doit pas "minimiser ce qu'il vient de se passer". Cela serait une "grossière erreur", explique-t-elle.
Sur Twitter, Louis Alliot, vice-président du parti, a pourtant déclaré que le Front national allait "enfin connaître l'apaisement face à un extrémisme sectaire, arrogant et vaniteux qui tentait de museler notre liberté de débattre". Une vision que ne partage en aucun cas Sophie Montel : "Quand il dit que l'apaisement est en place, je ne le crois absolument pas".
Ces deux démissions traduisent en effet d'une véritable crise dans les rangs du parti frontiste. "Il est évident qu'il y a au sein du FN, depuis deux ou trois ans, la volonté de rediriger la ligne du parti vers une ligne identitaire, une ligne droite dure, une ligne incarnée très clairement par Bruno Mégret", déplore Sophie Montel.
"La boîte à pandore a été ouverte il y a plusieurs mois déjà, le lendemain de la défaite à l'élection présidentielle", explique-t-elle critiquant ouvertement ce retour vers le passé du Front national. Pour la députée européenne, Marine Le Pen "a certes ses convictions, mais elle laisse faire". "Elle est débordée par un certain nombre de gens qui sont revenus", regrette la démissionnaire.
La boîte à pandore a été ouverte le lendemain de la défaite à la présidentielle
Sophie Montel sur RTL
Si elle refuse l'utilisation du terme "facho", Sophie Montel regrette cependant le retour de certaines personnes pourtant "mises de côté". "90% des personnes à la tête des fédérations ne sont pas sur la ligne de Marine Le Pen, c'est à dire sur la ligne ni droite ni gauche", déclare-t-elle assurant que Florian Philippot et elle ne sont pas 'philippotiste' mais bien 'mariniste'. "On veut se débarrasser des souverainistes car le Front national a abandonné le souverainisme", conclut-elle.
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