1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Primaire de la droite : Au Zénith, Alain Juppé refuse de "courir derrière le FN"
2 min de lecture

Primaire de la droite : Au Zénith, Alain Juppé refuse de "courir derrière le FN"

À quelques jours du premier tour de la primaire à droite, c'est un candidat offensif qui a réuni ses soutiens au Zénith de Paris, lundi 14 novembre.

Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite et du centre, en meeting le 14 novembre au Zénith de Paris.
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
Félix Roudaut & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Toujours favori de la primaire de la droite et du centre mais rattrapé par Nicolas Sarkozy selon un récent sondage, Alain Juppé s'est voulu offensif devant la foule au Zénith de Paris, lundi 14 novembre. Un mois après la venue de l'ancien chef de l'État dans cette même salle de concert, où il avait fustigé les élites, le maire de Bordeaux a expliqué au contraire qu'il "ne veut pas dresser les élites contre le peuple". Il a fait part de sa volonté de rassembler "y compris les déçus de 2012", plutôt que de "courir derrière le FN"

Dans cette enceinte mythique affichant complet, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a voulu répondre à ceux qui le taxent de manquer d'ambition. "Je fais preuve de réalisme, de crédibilité et de confiance", a-t-il martelé après avoir entamé le meeting en lançant : "J'ai la pêche ! Mais avec vous j'ai la super pêche !" Il a ensuite vanté sa "campagne dans la dignité" et "une campagne de vérité". Et d'affirmer : "Droit dans mes bottes j'ai été, droit dans mes bottes je resterai".

La bassesse populiste, ça suffit.

Patrick Devedjian, soutien d'Alain Juppé

Avant que le candidat ne monte sur scène, ses soutiens se sont succédé pendant près d'une heure, à grand renfort de formules incisives. Premier à ouvrir le bal, le président LR du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian. "La bassesse populiste, ça suffit", a scandé l'avocat. Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, a également ciblé Nicolas Sarkozy. "Nous ne voulons pas un président qui flirte chaque matin avec les thèses de l'extrême-droite", a fulminé le député de Seine-Saint-Denis, avant de poursuivre : "À quoi cela servirait-il de vaincre le FN si c'est pour copier sa politique une fois au pouvoir !"

Vice-présidente du MoDem, Marielle de Sarnez a quant à elle salué à la tribune un homme "rassembleur" et "estimé" des Français. La députée européenne a également salué "la force de caractère" du maire de Bordeaux, qui ne s'est "pas laissé entraîner" dans des "démagogies qui salissent la démocratie"Valérie Pécresse, soutien de poids du candidat, a de son côté estimé qu'Alain Juppé était "le mieux placé pour vaincre la gauche et Marine Le Pen en 2017. "Si nous n'avons pas été réélus en 2012, c'est parce que nous avons déçu les Français", a-t-elle lancé. "La primaire c'est aussi le devoir d'inventaire", a dit cette ancienne ministre de Nicolas Sarkozy qui voit dans Alain Juppé "l'antidote au populisme".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte