Toujours favori de la primaire de la droite et du centre mais rattrapé par Nicolas Sarkozy selon un récent sondage, Alain Juppé s'est voulu offensif devant la foule au Zénith de Paris, lundi 14 novembre. Un mois après la venue de l'ancien chef de l'État dans cette même salle de concert, où il avait fustigé les élites, le maire de Bordeaux a expliqué au contraire qu'il "ne veut pas dresser les élites contre le peuple". Il a fait part de sa volonté de rassembler "y compris les déçus de 2012", plutôt que de "courir derrière le FN".
Dans cette enceinte mythique affichant complet, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a voulu répondre à ceux qui le taxent de manquer d'ambition. "Je fais preuve de réalisme, de crédibilité et de confiance", a-t-il martelé après avoir entamé le meeting en lançant : "J'ai la pêche ! Mais avec vous j'ai la super pêche !" Il a ensuite vanté sa "campagne dans la dignité" et "une campagne de vérité". Et d'affirmer : "Droit dans mes bottes j'ai été, droit dans mes bottes je resterai".
La bassesse populiste, ça suffit.
Patrick Devedjian, soutien d'Alain Juppé
Avant que le candidat ne monte sur scène, ses soutiens se sont succédé pendant près d'une heure, à grand renfort de formules incisives. Premier à ouvrir le bal, le président LR du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian. "La bassesse populiste, ça suffit", a scandé l'avocat. Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, a également ciblé Nicolas Sarkozy. "Nous ne voulons pas un président qui flirte chaque matin avec les thèses de l'extrême-droite", a fulminé le député de Seine-Saint-Denis, avant de poursuivre : "À quoi cela servirait-il de vaincre le FN si c'est pour copier sa politique une fois au pouvoir !"
Vice-présidente du MoDem, Marielle de Sarnez a quant à elle salué à la tribune un homme "rassembleur" et "estimé" des Français. La députée européenne a également salué "la force de caractère" du maire de Bordeaux, qui ne s'est "pas laissé entraîner" dans des "démagogies qui salissent la démocratie". Valérie Pécresse, soutien de poids du candidat, a de son côté estimé qu'Alain Juppé était "le mieux placé pour vaincre la gauche et Marine Le Pen en 2017. "Si nous n'avons pas été réélus en 2012, c'est parce que nous avons déçu les Français", a-t-elle lancé. "La primaire c'est aussi le devoir d'inventaire", a dit cette ancienne ministre de Nicolas Sarkozy qui voit dans Alain Juppé "l'antidote au populisme".
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