Présidentielle 2017 : François Hollande assure qu'"il n'y a pas d'alternative à gauche"

Il n'a toujours pas dévoilé ses intentions pour l'élection présidentielle de 2017 mais cela ne l'empêche pas d'adresser de fines remarques à ses opposants politiques. Parmi eux se trouvent les frondeurs et plus particulièrement Arnaud Montebourg. L'ancien ministre de l'Économie a gravi, comme tous les lundis de Pentecôte, le Mont Beuvray et a lancé "un appel" pour "construire un grand projet alternatif pour la France". Même si ce dernier n'a pas encore annoncé sa candidature pour le scrutin, les députés frondeurs, comme Christian Paul, se sont affichés à ses côtés.

Dans cet appel, celui qui est devenu un entrepreneur vise les économistes, les créateurs, les scientifiques mais aussi les artistes, les citoyens "engagés et tout simplement aux Français qui souhaitent peser sur le destin de notre Nation et de notre continent". À un an de l'élection présidentielle, l'alternative à gauche commence à s'organiser entre la candidature de Jean-Luc Mélenchon et ceux qui souhaitent la tenue d'une primaire.

Il n'y pas d'alternative en dehors de la ligne que je présente

François Hollande

Invité au micro d'Europe 1, François Hollande a balayé toute alternance à gauche. "En dehors du gouvernement qui est aujourd'hui en place, il n'y a pas d'alternative à gauche (…) Il y a une alternative de droite qui existe, et si je ne suis pas… si la gauche n'est pas reconduite (sic), ce sera la droite qui l'emportera ou l'extrême droite". Le président de la République poursuit fermement en expliquant qu'"il n'y a pas d'alternative de gauche au sens où il n'y a pas un mouvement qui aujourd'hui puisse accéder au second tour de l'élection présidentielle et puisse, sans avoir notre appui, conduire les destinées de la France".
 
Il reconnaît cependant que des "propositions de gauche", des "idées de gauches" et des "ambitions de gauche" peuvent exister mais "il n'y pas d'alternative en dehors de la ligne que je présente (…) Il peut toujours y avoir une espérance d'une autre gauche, je l'admets".