Lundi 6 mars, le comité politique des Républicains a réaffirmé son soutien à l'unanimité à la candidature de François Fillon. Désormais, la priorité du candidat de la droite est de relancer sa campagne avec un parti aussi rassemblé que possible derrière lui. Dans les heures - ou au plus tard dans les jours - qui viennent, il devrait ainsi révéler officiellement la composition de sa nouvelle équipe "de combat" selon ses termes. Une sorte de "shadow cabinet" qui ne dit pas son nom (un gouvernement virtuel, pour le dire en français).
Le candidat est toujours en train de travailler à sa composition exacte. Mais cette équipe, il en avait déjà l'idée depuis quelques temps. C'est passé totalement inaperçu à cause du tumulte de ces derniers jours. Il en avait en fait même réuni une première version jeudi 2 mars, au lendemain de sa fameuse conférence de presse. Ce jour-là, ils étaient sept autour du candidat : François Baroin, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Luc Chatel, Eric Woerth, Virginie Calmels et bien sûr Bruno Retailleau, le coordinateur de sa campagne.
Sauf qu'entre-temps, ils sont plusieurs à avoir lâché plus ou moins ouvertement le candidat. C'est le cas notamment de Virginie Calmels. Mais l'absence d'Éric Woerth, samedi 4 mars à la présentation du programme de François Fillon, dont il a pourtant la charge, a été remarquée elle aussi dans l’entourage du candidat. Résultat : le casting de cette équipe de combat va être encore un peu revu.
À la tête de cette équipe de combat, on parle de François Baroin. La proposition lui aurait bien été faite par François Fillon. Mais le sénateur-maire de Troyes, qui est aussi président de la très puissante Association des maires de France (il a un grand congrès qui l'attend le 22 mars, durant lequel doivent défiler tous les candidats à la présidentielle), préférerait prendre encore un petit peu son temps. Il attend aussi, nous disait l’un des membres de cette équipe, le feu vert de Nicolas Sarkozy.
Pour le reste, on évoque toujours les noms de l'ancien ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel et de Valérie Pécresse, tout comme celui du député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti. Exit en revanche pour l'instant Bruno Le Maire, le premier à avoir quitté le navire de la campagne, Thierry Solère, l'ancien porte-parole, et Gérald Darmanin, le jeune maire de Tourcoing qui a eu des mots très durs à l'égard de la campagne. Laurent Wauquiez pourrait de son côté prendre du grade côté parti.
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