Et de cinq ! Ils sont maintenant cinq aspirants président à
briguer la tête des Républicains, le parti en quête de refondation après la
défaite de François Fillon à la présidentielle. Julien Aubert a annoncé sa
candidature ce dimanche 3 septembre sur CNews. "Je serai candidat à la
présidence de mon mouvement […]. Je pense qu'il faut absolument rompre avec 20
ou 30 ans de laisser-aller dans ce mouvement, qui est un astre mort", a expliqué
le député du Vaucluse.
Julien Aubert, 39 ans, présente sa candidature comme étant la seule alternative aux "querelles
de clocher entre les juppéistes, les sarkozystes, les copéistes, les fillonistes" qu'il décrit comme étant en "embuscade avec un candidat
plus ou moins avancé". Il prône "un véritable débat d'idées parce
qu'il y a des choses qui se fracturent dans le parti".
Le même jour, Laurent Wauquiez, le favori de cette élection prévue en décembre, est également entré dans le jeu, en inaugurant sa campagne avec l'ascension du mont Mézenc. Il rejoint dans la course Daniel Fasquelle, Florence Portelli, Laurence Sailliet, qui représentent chacun des lignes bien distinctes du parti.
Julien Aubert a affirmé qu'il avait déjà le soutien d'"une dizaine de parlementaires". Il commencera le 4 septembre sa campagne auprès des militants. Des éléments primordiaux, car tout candidat doit être parrainé par au moins 13 parlementaires et 2.500 militants. Sur la chaîne d'informations en continu, il a précisé qu'il n'avait conclu aucun "deal" pour se rallier par la suite à Laurent Wauquiez.
"J'ai été un séguino-pasquaïen, je suis un
eurosceptique", a-t-il indiqué, alors que "il y a eu plusieurs
Laurent Wauquiez", un temps "centriste", puis "peut-être
plus au centre du parti" et "aujourd'hui [..] plutôt sur la droite du
parti".
Comme acte de profession de foi, il a publié le 2 septembre, dans
Valeurs Actuelles, un long "manifeste pour une droite gaulliste". Il
estime que la "première responsabilité est d'être une droite morale, c'est
à dire qui incarne dans son comportement les valeurs judéo-chrétiennes
laïcisées dont nous prétendons nous inspirer".
"La seconde responsabilité de la droite est d'être
elle-même et de se libérer de l'idéologie gauchisante, politiquement correcte,
qui cadenasse le langage et les esprits", a-t-il dit, en expliquant que
"la droite, loyale envers sa tradition et ses convictions, doit résister
et rester insoumise".
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