Le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a encore une fois martelé sa formule "FNPS" et s'en est pris vendredi à la politique du gouvernement lors d'un dernier meeting avant le premier tour des départementales dimanche.
Il profité de sa présence en Seine-et-Marne, à Dammarie-les-Lys près de Melun, pour "saluer" l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, député du département mais absent du meeting, lui "dire son amitié" et "lui dire qu'on a besoin de lui", devant un millier de personnes selon les organisateurs.
"Je n'ai aucun droit de faire des leçons de morale, ce n'est pas une consigne de vote", a-t-il dit évoquant les élections à venir. "Il n'est pas né celui qui va handicaper ma liberté", a-t-il glissé. "Mais mon devoir c'est de vous dire que ceux de nos électeurs qui dans le Doubs ont voté pour le candidat du FN ils ont eu un député socialiste de plus", a-t-il ajouté. "C'est pas une question de morale, pas une question d'analyse, c'est une question de fait : FNPS, voilà la réalité politique".
"Je ne dis pas que le PS et le FN c'est la même chose", a-t-il redit. "Mais on va pas me donner de leçon là aussi, depuis 1981 la gauche française instrumentalise l'extrême-droite pour nuire au centre et à la droite républicaine française", a-t-il ajouté.
Il n'a pas manqué de s'adresser au centriste UDI Yves Jégo, qui a eu le portefeuille de l'Outre-Mer lors de son quinquennat. "Tu vas comprendre pourquoi on a été ensemble pendant des années", a-t-il dit. "Le succès de l'UDI sera le succès de l'UMP", a-t-il lancé et inversement, qualifiant l'UDI de "vrai centre" contrairement au MoDem de François Bayrou.
Il a déroulé ses thématiques, notamment l'usage du mot "assimilation" au lieu "d'intégration", en faisant référence au fait d'enlever "ses chaussures" à l'entrée des mosquées par exemple. "Les Français disent nous voulons garder notre mode de vie", a-t-il déclaré. Un "Schengen II", la défense des médecins face au projet du gouvernement, "revenir sur le déplafonnement du RSI" mais aussi volonté de réfléchir entre les rapports entre le citoyen et l'administration"... il a égrené ses propositions. "Soyez l'immense armée qui va préparer l'alternance dont la France a besoin", a-t-il conclu.
A la veille du scrutin, la future candidate UMP à la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a dit sentir "des bonnes ondes en Seine-et-Marne", glissant au passage: "Si vous pouvez donner une petite claque au gouvernement ça vous fera du bien et rendez-vous pour la grand claque en décembre prochain!".
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