Nicolas Sarkozy : "Je n'ai pas d'adversaire dans ma famille politique"

Alors qu'il est en campagne pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy affirme ce lundi ne pas avoir d'adversaire dans sa famille politique, à cinq jour du scrutin pour la tête du parti.

Nicolas Sarkozy lors d'un meeting à Andard, près d'Angers, le 24 novembre 2014.

Crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

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Nicolas Sarkozy, engagé dans la course à la tête de l'UMP, a affirmé ce lundi 24 novembre près d'Angers qu'il n'avait "pas d'adversaire" dans sa famille politique, à cinq jours du scrutin pour la présidence du parti.

"Je n'ai pas d'adversaire dans ma famille politique, je n'en ai pas le droit. Ce que nous avons vécu entre Jean-François Copé et François Fillon, je ne le ferai revivre à personne", a lancé l'ancien président de la République, lors d'une réunion publique à Andard qui a réuni quelque 2.000 personnes.

J'aurai besoin de tout le monde.

Nicolas Sarkozy

"Pendant qu'on se divisait, on ne travaillait plus. Aujourd'hui, c'est le temps collectif, la famille rassemblée", a-t-il décrété. "Qui peut prétendre réformer la France seul ? J'aurai besoin de tout le monde", a souligné Nicolas Sarkozy.

"Ce que l'islam peut faire pour la France"

Lors de son intervention d'environ une heure, l'ex-chef de l'Etat a lancé que "l'intégration à la française" était "l'échec le plus retentissant depuis 30 ans."

"Ce n'est pas la question de nos compatriotes musulmans dont la grande majorité fait honneur à la France. La question, ce n'est plus seulement de se dire ce que la République peut faire pour l'islam, mais ce que l'islam peut faire pour la France", a-t-il précisé, très applaudi.

Sur cette question de l'intégration, il a aussi indiqué qu'il proposerait un débat aux militants de sa famille politique.

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