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"Nicolas Sarkozy montre à ses rivaux qu'il est seul à pouvoir s'afficher dans les tribunes", dit Alba Ventura

REPLAY / ÉDITO - La journaliste nous explique pourquoi le président des Républicains n'est pas attendu comme le Messie par les têtes de liste aux élections régionales.

Alba Ventura

Crédit : Alba Ventura

"Nicolas Sarkozy montre à ses rivaux qu'il est seul à pouvoir s'afficher dans les tribunes", dit Alba Ventura

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"Nicolas Sarkozy montre à ses rivaux qu'il est seul à pouvoir s'afficher dans les tribunes", dit Alba Ventura

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Alba Ventura & Loïc Farge

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Nicolas Sarkozy participera aux cérémonies du 11 novembre sur les Champs-Élysées aux côtés de François Hollande. C'est la première fois que l'ancien chef de l'État accepte l'invitation de l'actuel locataire de l'Élysée. Pourquoi a-t-il dit "oui" cette fois ? Officiellement, les deux premières années il était en retraite. Cela ne trompait personne, mais c'est ce que l'on donne comme explication chez les Républicains. L'année dernière, il n'était pas disponible, il était à la conquête de l'UMP. Et cette année, coup de bol, il était libre !

Aujourd'hui, il se dit que ces cérémonies du 11 novembre participent de la restauration de son image. Il se dit qu'honorer un rendez-vous républicain, c'est montrer que l'on est à la hauteur, et même à la même hauteur. C'est ce que Nicolas Sarkozy avait très bien résumé d'une phrase la semaine dernière sur RTL : "Puis-je rappeler aimablement à François Hollande : monsieur Hollande, c'est vous le président, ce n'est plus moi... Pour l'instant". Voilà, ça c'est la bonne version.

On entre de plain-pied en "ZFTP"

L'occasion est trop belle. Nicolas Sarkozy dans la tribune officielle devant toutes les télés. L'ancien Président non loin de son successeur, tout près de celui avec lequel il espère rejouer le match en 2017. Non, c'est un moment qui ne se rate pas. D'autant que la dernière fois qu'il a été invité par François Hollande, c'était le 11 janvier dernier, à l'occasion de la grande marche, après les attentats. Souvenez-vous le mal fou qu'il avait eu à se frayer un chemin pour être sur la photo. Là, il y sera.

C'est une décision d'abord extrêmement politique. C'est le bon moment : on entre de plain-pied en "ZFTP" (zone de forte turbulence politique). Les régionales dans moins d'un mois, la primaire à droite dans un an, et la présidentielle dans un an et demi : on entre dans le dur. Les régionales, c'est le dernier tournant avant la présidentielle.

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C'est à la fois l'image d'ancien chef d'État qu'il veut mettre en avant, et l'image de l'homme qui n'est pas toujours dans la bagarre, pas toujours dans la rupture. Comme lorsqu'il accepte de passer un coup de fil commun avec le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, à France 2 pour protester contre la présence de Marine Le Pen à l'émission Des paroles et des actes. C'est aussi cela qu'il veut démontrer.

Chez les Républicains, c'est la guerre

Chez les Républicains, on est pourtant loin de la concorde républicaine. Chez les Républicain, c'est chacun fait ce qui lui plait. Chez les Républicains, on défait au nez et à la barbe de Nicolas Sarkozy une liste aux régionales. C'est ce que vient de faire le candidat de Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon, Dominique Reynié, tout juste converti en homme politique, qui a rayé d'un trait de plume de sa liste un proche du patron, en ignorant superbement les consignes de Nicolas Sarkozy.

Chez les Républicains, on ne vient même pas au conseil national, on trouve une bonne excuse pour ne pas s'afficher à côté du chef. Chez les Républicains, c'est la guerre ! Alors à défaut de faire la paix chez lui, Nicolas Sarkozy a trouvé le moyen de montrer à ses rivaux que le seul à pouvoir s'afficher dans les tribunes, c'est lui, pas eux.

Le carnet du jour

Il y a un nouveau candidat à la primaire chez les Républicains. Michel Guénaire, un avocat de 59 ans, veut fédérer plusieurs mouvements de la société civile, de celui de l'écrivain Alexandre Jardin "Bleu Blanc Zèbre" à celui du chef d'entreprise Denis Payre "Nous Citoyens". Michel Guénaire travaille depuis plus de deux ans à son projet. Il a déjà prévenu Nicolas Sarkozy, qui lui a répondu qu'il l'aiderait à avoir ses parrainages (les petites candidatures, ça peut servir au second tour). Déclaration de candidature prévue en janvier.

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