Nicolas Dupont-Aignan ne veut pas abdiquer. Mercredi 25 octobre, l'ancien candidat à l'élection présidentielle a lancé une plateforme d’union des droites avec Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, et Emmanuelle Ménard, députée apparentée Front national.
Son objectif est affiché : profiter de la "recomposition politique en cours" pour devenir le centre de gravité entre le Front national et Les Républicains. "Je suis l’un des rares qui peuvent parler aux deux", explique-t-il. En résumé, il veut incarner un pôle de "patriotes" face à Emmanuel Macron.
Pour cela, Nicolas Dupont-Aignan veut rallier un maximum de personnalités, quitte à devoir assumer les dérapages éventuels de ses alliés. L’idée est alors de "faire une Blitzkrieg chez ceux qui pensent la même chose". Et Laurent Wauquiez est dans la ligne de mire directe du président de Debout la France. "Je lui ai dit qu'il devait finir par franchir le Rubicon. Pour l'instant, il fait du Sarkozy bis, il n'est pas clair".
Et au sujet de son ralliement à Marine Le Pen entre les deux tours de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan n'a "aucun état d'âme, mais vraiment aucun état d'âme". Bien au contraire : "C'est moi qui ai fait le geste symbolique, tout le monde retient cela".
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