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Marine Le Pen veut dissoudre les groupes antifas

La candidate du Front national à la présidentielle critique violemment ces "milices qui cassent les centres-villes de Paris, de Nantes, de Rennes".

Des militants Front national (image d'illustration)

Crédit : PASCAL PAVANI / AFP

Marie-Pierre Haddad & AFP

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Si elle est élue présidente de la République, Marine Le Pen veut dissoudre les "antifas", les groupes radicaux antifascistes. Dans une interview au quotidien catholique d'extrême droite Présent, la candidate du Front national à l'élection présidentielle explique : "Je vais les dissoudre parce que la loi exige qu'elles soient dissoutes" et ajoute qu'ils auraient "dû être dissous depuis très longtemps puisque leur seul principe d'action, c'est la violence".

Elle poursuit son attaque et déclare que ces "milices, régulièrement, cassent les centres-villes de Paris, de Nantes, de Rennes, dans le cadre d'une impunité absolument totale". En évoquant d'éventuelles manifestations en banlieue, au lendemain d'un second tour vainqueur, la candidate affirme que "les banlieues vont très bien comprendre que la fin de la récréation a été sifflée, que les Français n'entendent plus du tout accepter ce genre de comportements et que c'est précisément la raison pour laquelle ils ont élu Marine Le Pen". 

Des milices d'extrême gauche utilisées par le gouvernement

Marine Le Pen

"Quand ceux qui sortent pour brûler, casser, s'apercevront qu'ils devront payer l'addition, ils y réfléchiront très probablement pour une partie d'entre eux à deux fois, avant de commettre ce genre d'exactions. Pour les autres, on leur appliquera la loi et des instructions seront données à la police pour qu'elle remplisse sa mission de maintien de la sécurité et de l'ordre public", dit-elle. 

Marine Le Pen fait ainsi référence au meeting qu'elle a tenu à Nantes. "Là on sait très bien à qui on a affaire. À des milices d'extrême gauche, utilisées par le gouvernement et utilisées notamment pendant la loi El Khomri pour discréditer le mouvement populaire de rejet de cette loi", explique-t-il au journal. Le 26 février dernier, plusieurs autocars transportant des militants frontistes avaient été pris pour cible par une cinquantaine de militants anti-FN. Six personnes ont été interpellées, selon le ministère de l'Intérieur. 

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