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Emmanuel Macron
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Les relations entre Emmanuel Macron et les élus locaux sont tendues à l'occasion de la première Conférence nationale des territoires, qui s'est ouvert ce lundi 17 Juillet au Sénat. Au cœur des négociations, les "13 milliards d'économie" prévues par le gouvernement sur le budget des collectivités, avec notamment la suppression de la taxe d'habitation.
Mais la difficulté d'un dialogue entre le chef de l'État et les collectivités territoriales n'est pas une nouveauté : déjà sifflé lors de la rencontre avec les maires en Mars , le projet de La République En Marche (REM) et le profil d'Emmanuel Macron ont du mal à passer auprès des élus.
En créant REM, Emmanuel Macron s'est différencié des partis traditionnels. Mais ce mouvement nouveau, parce qu'il ne dirige aucune collectivités territoriales, s'expose aux critiques des élus locaux d'autres partis. Emmanuel Macron est également un président de la république qui n'a jamais fait de mandat d'élu local, contrairement à ses prédécesseurs.
Ce qui renforce la méfiance des collectivités, selon Dominique Bussereau, président de l'association des départements, qui s'est exprimé lundi 17 Juillet sur Europe 1 : "Ce président, qui ne s'est jamais attaché aux réalités locales, qui n'a jamais eu à régler un problème de sortie d'école, de vitesse dans le village ou de dispute entre voisins, est plus attendu qu'un autre parce que l'on a une petite réticence."
La suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages, l'une des mesures phares de la campagne d'Emmanuel Macron, vient s'ajouter au mécontentement des élus locaux. Car le gouvernement a annoncé une réforme fiscale qui prévoit "13 milliards d'économie" sur le quinquennat.
En mars, le candidat Macron avait assuré que la perte de recettes pour les collectivités locales dûe à la réforme de la taxe d'habitation serait compensée "à l'euro près". Une promesse dont doutent les élus locaux, qui craignent alors de dépendre des subventions de l'Etat, ce qui viendrait remettre en question l'indépendance des collectivités territoriales prévue dans la constitution. "Je ne fais pas confiance au gouvernement, en l'état, dans sa capacité à rembourser la suppression d'un impôt" s'est exprimé François Baroin au micro de RTL lundi 17 Juillet.
Dernière méfiance des collectivités territoriales : la possibilité d'une réduction des échelons administratifs, qui pourrait conduire à la baisse du nombre de départements et d'élus locaux, et au renforcement des métropoles. Lors de son allocution lundi 17 Juillet, Emmanuel Macron a déclaré sur ce sujet qu'il n'y aurait pas "de nouvelle grande réforme" mais qu'il "restait ouvert aux adaptations" et qu'il voulait une réduction du nombre d'élus.
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