Ses propos auront fait couler beaucoup d'encre. Lors d'une interview accordée en Algérie, mardi 14 février, Emmanuel Macron a déclaré que la colonisation française constituait un "crime contre l'humanité". Des paroles qui ont provoqué un tollé, notamment au sein de la droite et l'extrême droite française. En déplacement à Carpentras (Vaucluse), ce vendredi 17 février, l'ancien ministre de l'Économie a été interpellé par des manifestants pieds-noirs.
"Vous avez fait une grosse faute", lui a vertement asséné un homme. "Le rôle d'un président de la République, c'est de réunir la majorité des Français. Et là, vous avez perdu la majorité des Pieds-Noirs", a-t-il poursuivi. "Je compte bien aller à la reconquête en leur montrant [...] la vérité de mon discours", a rétorqué le leader d'En Marche !. "Je pense qu'on peut réconcilier les mémoires", a-t-il poursuivi.
Au micro de RTL, mercredi 15 février, Emmanuel Macron avait précisé sa position et défendu son discours. "J'ai tenu un propos équilibré qui consiste à dire que des crimes ont été commis, des barbaries, dans le cadre de la colonisation, en particulier dans des temps de guerre, et qu'en même temps, une modernité par effraction s'est faite dans le cadre de cette colonisation."
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