Une nouvelle fois, la France a été attaquée. Jeudi 20 avril aux alentours de 21 heures, un homme a tiré à la kalachnikov sur des policiers se trouvant dans leur véhicule stationné sur les Champs-Élysées. L'un d'entre eux a été mortellement touché à la tête, et deux de ses collègues ont été grièvement blessés. Leurs jours ne sont plus en danger à l'heure actuelle. Daesh a immédiatement revendiqué l'attaque, faisant ressurgir le terrorisme dans cette campagne électorale, qui doit officiellement se terminer ce vendredi 21 avril, à minuit. Mais cette attaque peut-elle avoir une influence sur le vote de dimanche ?
"J'espère que la conséquence sera plutôt d'accentuer la participation électorale", dit Alain Duhamel. "L'enjeu principal c'est de démontrer que, face au terrorisme, on est une démocratie qui fonctionne, qui n'a pas peur, et qui vote !", ajoute l'éditorialiste. Selon lui, cet attentat n'aura pas une influence déterminante sur le scrutin, mais va "accentuer le dualisme français". Il s'explique : "Avec ceux qui revendiquent le maximum de fermeté d'un côté, et ceux qui veulent défendre le thème de l'ouverture, de la solidarité". Pour Alain Duhamel, la France apparaîtra un peu plus "divisée" après ces événements.
Les Français vont regarder différemment les candidats à la présidentielle
Guillaume Roquette
Pour Guillaume Roquette, cet attentat, mais également ceux déjoués avec l'arrestation de deux suspects à Marseille "changent l'ambiance générale de cette campagne, et lui donnent une forme de gravité", analyse le directeur du Figaro Magazine. "Cela rend dérisoire les polémiques qui ont eu lieu avant", poursuit-il. L'éditorialiste affirme que désormais, les Français "regarderont différemment les candidats à la présidentielle".
"Seulement ceux qui sont présidentiables", précise Alain Duhamel, qui indique que l'on va vouloir "les tester, les évaluer", afin de voir qui est le plus à même de relever le défi de la lutte contre le terrorisme. Et selon les deux éditorialistes, deux candidats tirent leur épingle du jeu pour le moment : Emmanuel Macron et François Fillon. Ce dernier "a l'avantage d'avoir déjà exercé le pouvoir", explique Alain Duhamel, et Emmanuel Macron "a l'avantage de pouvoir lui dire 'ne vous en vantez pas en ce qui concerne la sécurité puisque vous avez désarmé'".
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