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L'appel de Jean-Luc Mélenchon aux frondeurs : "Avec moi vous pouvez changer le pays"

Appelant les frondeurs, qui ont fait 30% lors du vote des motions du PS, à le rejoindre, le leader du Parti de gauche juge néanmoins qu'"ils ne le feront pas".

Jean-Luc Mélenchon a appelé les frondeurs du PS à le rejoindre.

Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP

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Au lendemain du vote des motions du Parti socialiste, qui a rapporté environ 60% des voix à celle de Jean-Christophe Cambadélis et 30% pour celle des "frondeurs", Jean-Luc Mélenchon a appelé ce vendredi 22 mai ces dernier à le rejoindre. "Avec 30% vous ne changerez pas le PS, mais avec moi vous pouvez encore changer le pays" les a-t-il interpellé sur RMC.

"Vous avez essayé, vous l'avez fait loyalement et ça ne donne rien. Vous n'allez pas passer les deux prochaines années à pinailler sur des virgules ou des adjectifs avec quelqu'un qui est très habile et qui a ouvert un chemin politique", a-t-il ajouté en s'adressant aux "frondeurs". "Il y a la naissance d'un nouveau personnage sur la scène politique en France, c'est Jean-Christophe Cambadélis. Ne le prenez pas pour un second rôle. C'est un homme extrêmement habile", a expliqué le leader du Parti de gauche.

Qu'est-ce que ça vous coûte de m'aider ? La différence est moins grande entre vous et moi qu'entre vous et Valls et Hollande. (...) Aidez-moi, c'est le moment !

Jean-Luc Mélenvhon

Selon Jean-Luc Mélenchon, le premier secrétaire du PS "est obligé de soutenir Valls. Sa motion c'est 'Valls a raison, Hollande a raison'. Ils vont amuser les gens avec 'est-ce qu'il y aura une primaire ou pas' et il n'y aura pas de primaire".

Jean-Luc Mélenchon qui a appelé les frondeurs à le rejoindre a cependant tempéré "ce serait parfait mais ils ne le feront pas". "Mais ils pourraient au moins constituer un groupe parlementaire qui dans le débat parlementaire interviendrait d'une manière cohérente", a-t-il ajouté.

"Ne restez pas les deux pieds dans le même soulier à tourner en rond dans la même maison en cultivant les aigreurs, le mal vivre, pendant des mois", a-t-il lancé aux "frondeurs". "Nous nous sommes petits mais vaillants. Qu'est-ce que ça vous coûte de m'aider ? La différence est moins grande entre vous et moi qu'entre vous et Valls et Hollande. (...) Aidez-moi, c'est le moment !", a-t-il dit.

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