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Cambadélis : "C'est un vote de sortie de crise"
La motion de Jean-Christophe Cambadélis obtiendrait plus de 60% des voix des militants en vue du congrès de Poitiers, une bonne nouvelle pour l'exécutif.
Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis le 20 mai 2015.
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
Assuré d'arriver en tête du vote des militants avec sa motion, le défi de Jean-Christophe Cambadélis était d'obtenir une large majorité afin de pouvoir rester légitime. C'est chose faite avec quelque 60% des voix recueillis ce jeudi 21 mai par la motion A. Un vote que le premier secrétaire du PS qualifie ce vendredi 22 mai de "vote de renouveau et de sortie de crise".
"Il y a une majorité, il y aura une majorité absolue au Bureau national, au Conseil national et maintenant c'est la stabilité pour le Parti socialiste, c'est très important", a-t-il ajouté, confirmant qu'il serait candidat à sa succession au poste de premier secrétaire.
L'exécutif rassuré malgré une faible participation
Sa motion, signée par Manuel Valls mais aussi par Martine Aubry, obtiendrait un score supérieur à 60% en vue du congrès de Poitiers une bonne nouvelle pour l'exécutif. Celle des "frondeurs" avoisinerait les 30%.
Jean-Christophe Cambadélis s'est fixé trois objectifs : "d'abord la réussite gouvernementale. (...) Nous sommes solidaires mais nous sommes exigeants". Ensuite "le renouveau des têtes et dans les têtes", et "le rassemblement de la gauche et des écologistes". Avec les autres formations de gauche, "on n'arrivera pas à faire liste commune pour les régionales, mais on pourra peut-être la faire dans les endroits ou le Front national est menaçant. C'est mon objectif", a-t-il dit.
Le taux relativement faible de participation (55 à 56%) pour ce vote interne, "c'est un vrai sujet dans notre démocratie. Nos partis politiques sont électoralement représentatifs mais en termes de militants, ils ne le sont pas", a dit le député de Paris qui souhaite "modifier le cadre du Parti socialiste, le dépasser, aller vers un parti de 300, 400, 500.000 adhérents. On a 700.000 adhérents. (...) La question qui est posée est: pourquoi ne viennent-il pas ?"
