Gouvernement Macron : qui est Jacques Mézard, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation ?

Membre du Parti radical de gauche, ce sénateur a été choisi par Emmanuel Macron pour participer au premier gouvernement de son quinquennat.

Jacques Mézard, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation du premier gouvernement d'Emmanuel Macron

Crédit : WITT/SIPA

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Ça y est c'est officiel, on connaît la composition du premier gouvernement d'Édouard Philippe, nommé premier ministre d'Emmanuel Macron lundi 15 mai. Si plusieurs noms dévoilés sont bien connus des Français, à l'image de François Bayrou, nommé à la Justice ou encore Nicolas Hulot, choisi pour être à la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire, ce n'est pas le cas de tous. Jacques Mézard, 69 ans, fait partie de ces personnalités encore méconnues du grand public. Il vient d'être nommé ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation et succède à Stéphane Le Foll.

Pourtant, ce sénateur du Cantal depuis 8 ans est devenu président du groupe Rassemblement démocratique et social européen au Sénat en 2011. Avocat de profession, Jacques Mézard est membre du Parti radical de gauche, présidé par Sylvia Pinel. Également conseiller municipal de la ville d'Aurillac et président de l'agglomération de la ville cantalienne, il n'avait pas suivi la consigne de son parti de soutenir le vainqueur de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, mais avait pris position très tôt pour Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

À l'automne 2016, il expliquait déjà au quotidien La Montagne : "La candidature d'Emmanuel Macron oxygène la politique et plus généralement la vie publique du pays. Actuellement, il y a clairement un problème de confiance par rapport à tout, pas seulement aux politiques, mais aussi à l'administration, aux médias. Emmanuel Macron apporte ses réponses (...) Alors, oui, je le soutiens".

Après la victoire de son candidat le 7 mai, Jacques Mézard s'était félicité de ce résultat. "C’est un choix clair. C’est un choix d’avenir, nous avons un président jeune dont tout le monde reconnaît la compétence, la capacité de prendre des risques et aussi et surtout la volonté de rassembler et de faire une transformation du pays, sans brusquer le pays et nous avons besoin de ça", avait-il déclaré.

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