Sortir de l’euro, sortir immédiatement de l’Union européenne, sortir de l'Otan : le programme de François Asselineau tranche avec celui des onze autres candidats. Pour le président de l’Union Populaire Républicaine (UPR), invité de RTL samedi 15 avril, sa candidature vient avant tout répondre à une question fondamentale : "Comment peut-on garantir l’indépendance nationale lorsque tous nos grands choix politiques, économiques, sociaux, budgétaires, diplomatiques et militaires sont fixés par la Commission européenne à Bruxelles, la Banque centrale européenne à Francfort et l'Otan dirigée depuis Washington".
Selon François Asselineau, aucune réforme majeure ne pourra être entreprise tant que la France demeurera dans l’Union européenne : "Nous sommes dans une dictature qui ne dit pas son nom". "Ce qui me distingue de Madame Le Pen et Monsieur Mélenchon, c’est qu'ils proposent de renégocier les traités européens", poursuit le président de l’UPR qui, lui, compte par exemple activer sans attendre l'article 50 du traité sur l'Union européenne afin de déclencher un "Frexit".
En matière de politique internationale, François Asselineau se montre réservé sur la question syrienne par exemple. Il s'interroge notamment lorsqu'il voit que Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, "dit que Bachar al-Assad est un menteur" sur l'attaque chimique du 4 avril. Le candidat se rappelle ainsi d'un précédent massacre, survenu dans l'ancienne oasis de la Ghouta (une banlieue de Damas) en août 2013, durant lequel un agent neurotoxique avait aussi été utilisé. "À lire le rapport du MIT venu des États-Unis, le gaz sarin venait des camps rebelles et non pas des camps gouvernementaux", affirme-t-il, en évoquant le rapport controversé de Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT (Institut de technologie du Massachusetts).
Le candidat, qui se présente comme originaire "de la droite parlementaire", dénonce également "des privatisations rampantes, tranche par tranche, à la demande de Bruxelles" en France, en citant par exemple TF1. François Asselineau se prononce en faveur d’une inscription dans la constitution des "grands services à la française".
"Il y a deux candidats qui bénéficient d’une vraie dynamique, c’est Mélenchon et moi", assure enfin François Asselineau, espérant pouvoir présenter 577 candidats aux législatives sous l’étiquette UPR. Pour étayer cette progression, il assure que son parti est passé de 6.000 à près de 25.000 adhérents depuis les élections régionales de 2015.
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