Alors que les candidats à la présidentielle ont enchaîné les meetings ce weekend des 4 et 5 février, il y avait un grand absent : François Fillon. Le candidat Républicain à la présidentielle demeure enseveli sous une montagne d'accusations. Peut-il encore tenir ? "Il peut tenir parce que je trouve que depuis 48 heures, il y a un changement d'atmosphère", estime Christophe Jakubyszyn, directeur de l'information de LCI. "C'est 100% communication de la part de François Fillon d'être le candidat outragé, martyrisé. Il joue ça avec un électorat désabusé mais qui se dit que c'est leur candidat et que le plan B serait mortifère pour la droite", poursuit l'éditorialiste.
"Il joue le peuple contre les élites, avance Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro Magazine. Et en l’occurrence, c'est le peuple de droite contre les élites, à savoir un certain nombre de dirigeants des Républicains qui disent en coulisses qu'il faut changer de candidat ou encore François Bayrou qui a dit combien il était souhaitable que François Fillon se retire. L'idée c'est 'Ne vous laissez pas voler votre victoire'", analyse l'éditorialiste.
Pour Olivier Mazerolle, la question n'est pas tellement de savoir s'il peut tenir mais s'il tient pour être élu président de la République. Dans ce cas, "il doit se réconcilier avec toute cette partie de l'électorat qui souhaite que la droite l'emporte mais qui n'est pas prêt à voter pour quelqu'un qu'il a profondément déçu", avance le présentateur du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. "Cela passe par une mise à nue (...) il doit trouver les phrases, la posture, l'attitude, le regard, qui feront qu'il sera pardonné", estime-t-il.
Si le candidat vainqueur de la primaire socialiste a le vent en poupe dans les enquêtes d'opinion, de là à figurer dans les deux finalistes au premier tour de l'élection présidentielle, tout reste à faire. Il n'est encore que le 4ème homme et si jamais il échoue, il ne sera pas le leader naturel du Parti socialiste. C'est en tout cas ce que pense Anne Hidalgo, la maire de Paris, qui estime que toutes les cartes seront rebattues après la présidentielle pour désigner la tête du parti. Benoît Hamon trouvera sans aucun doute des adversaires sur sa route. Et même si Anne Hidalgo juge qu'elle n'en fera pas partie, elle ne se voit pas une âme de premier secrétaire du PS, à ce jour en tout cas.
"Le président du Sénat en rêve", expliquent plusieurs ténors de droite. À tel point que la presse et notamment L'Obs ont affirmé que Gérard Larcher était sur le point de lâcher François Fillon, l'ancien premier ministre dont il a toujours été un fidèle soutien. Le président du Sénat s'est empressé de démentir mais cela en dit quand même long sur le climat qui règne chez les Républicains.
Depuis son renoncement, le chef de l'Etat ne fait plus l'actualité. Mais d'ici le début de la campagne officielle pour la présidentielle fixé à début avril, François Hollande pourrait répondre aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse. En tous cas, certains dans son entourage le pressent de le faire. Ce serait une manière de dresser son bilan, peut-être de faire connaître son choix pour son successeur mais aussi de tenir un engagement de campagne : une conférence de presse tous les six mois. La dernière remonte au 7 septembre 2015...
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