Code du travail : Corbière appelle à manifester les 12 et 23 septembre

INVITÉ RTL - Alexis Corbière, député de la France insoumise, appelle les Français à manifester les 12 et 23 septembre contre le gouvernement.

Alexis Corbière, invité de RTL le 6 septembre 2017

Crédit : RTLnet / Camille Kaelblen

Alexis Corbière était l'invité de RTL le 6 septembre 2017

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Il y a-t-il un risque de dispersion ? À l'approche de l'entrée en vigueur des ordonnances visant à réformer le Code du travail, les Français se voient proposer deux manifestations pour exprimer leur désaccord avec la politique d'Emmanuel Macron : mardi 12 septembre à l'appel de la CGT, puis samedi 23 septembre à la France insoumise. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a d'ailleurs prévu de rencontrer Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat.

Pour Alexis Corbière, député FI de Seine-Saint-Denis, ces deux invitations à manifester ne se télescopent pas. "Ça laisse onze jours. On a le temps d'avoir terminé sa manifestation du 12, de rentrer à la maison, et de se rassembler avec la France insoumise", considère-t-il au micro de RTL. "Ça ne s'oppose pas, ça se complète, ça s'enrichit", ajoute-t-il.

Le 12 septembre, l'élu défilera donc dans la rue avec son écharpe d'élu pour dire : "Les syndicats ont raison". Mais pour lui, il était important de proposer aux Français une date en week-end : "Un samedi, pour que tout le monde, syndiqué ou non, retraité ou étudiant, puisse aussi protester contre ce que fait ce gouvernement". Bien que la réforme soit imminente, la France insoumise ne compte pas utiliser ce seul angle d'attaque. Cette manifestation servira, selon Alexis Corbière, à dénoncer aussi les "scandales" que constituent "l'augmentation de la CSG pour les retraités à 1.200 euros" ou encore la "baisse des APL".

Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle se dit convaincu que les Français seront nombreux à battre le pavé : "J'ai l'impression qu'il y a une protestation qui monte dans ce pays. Les instituts de sondage démontrent qu'il y a quand même une petite chute. Un électeur sur deux n'est pas allé voter aux élections législatives. Le peuple français, pour des tas de raison, ne se sent pas représenté par cette hégémonisme macronien à l'Assemblée nationale".

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