Connu pour faire partie du cercle de Nicolas Sarkozy,
Christian Estrosi a fait une déclaration avec laquelle il se démarque du
président des Républicains. Fraîchement élu à la tête de la région PACA, le
député-maire de Nice a déclaré, dans un entretien à Paris Match : "Il faut
tirer les conséquences de ce qui s'est passé à l'occasion de ces régionales".
Christian Estrosi raconte que le soir du premier tour du scrutin qui s'est déroulé le 6 décembre dernier, il a "décidé de faire
campagne sur le thème de la 'résistance' au Front national. Je n'ai pas adopté, comme le voulait Nicolas Sarkozy, la ligne du ni-ni". "Si les électeurs avaient adopté la ligne du ni-ni, Xavier Bertrand et moi-même n'aurions pas été élus. Il y aurait aujourd'hui une Le Pen élue dans le Nord et une Le Pen élue dans le Sud. Cela aurait été la débâcle", indique-t-il. L'ancien ministre de
l'Industrie en profite aussi pour qualifier le parti de sa principale rivale,
Marion Maréchal-Le Pen, de "mouvement sectaire et nauséabond". Il
adresse un message à l'attention des élus PS qui lui "apporté un soutien
sans faille et sans contrepartie".
Plutôt que chasser sur le terrain du Front national, je préfère chasser le Front national du terrain
Christian Estrosi
Sur sa relation avec Nicolas Sarkozy, Christian Estrosi
confie que c'est "un ami, je le respecte. Mais contrairement à lui, je ne
pense pas que nous, élus Républicains, devions tenir un discours toujours plus
à droite. Plus on va à droite, plus on fait monter le FN (…) Plutôt que chasser
sur le terrain du Front national je préfère chasser le Front national du
terrain". Le député-maire de Nice regrette que Les Républicains
"n'aient pas su collectivement donner une bonne image". À noter que le gagnant de la bataille des régionales en
PACA était absent du bureau politique des Républicains qui s'est
tenu lundi 14 décembre. Il ne souhaitait "pas participer à un débat à
chaud, rentrer dans les jeux des petites phrases".
Bousculé par les régionales, Les Républicains doivent aussi gérer l'éviction de la numéro deux du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet. "J'attendais
de Nicolas Sarkozy un message d'unité et de rassemblement et des mots qui
apaisent. Ces décisions sur
l'organisation interne du parti sont prématurées. Ne pouvions-nous
attendre le conseil national de février ?", se
demande-t-il en proposant d'avancer la primaire à droite au printemps.
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