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Bernard Cazeneuve part en lutte contre le racisme et l'antisémitisme
Le racisme et l'antisémitisme doivent devenir des causes nationales, c'est le souhait formulé par Bernard Cazeneuve ce dimanche.
Bernard Cazeneuve affirme que "les actes et menaces antisémites ont bien augmenté de plus de 100% au cours des dix premiers mois de l'année" (archives).
Crédit : AFP / THOMAS SAMSON
Quelques jours après l'agression d'un couple juif à Créteil, Bernard Cazeneuve monte au créneau. Le ministre de l'Intérieur a appelé ce dimanche 7 décembre à "faire de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme une cause nationale", quelques jours après l'agression à Créteil d'un couple ciblé pour ses origines juives.
Lors d'un rassemblement contre le racisme et l'antisémitisme à Créteil, le ministre a affirmé "connaître le sentiment d'inquiétude qui traverse la communauté juive de France" face à un phénomène, "véritable pathologie sociale", en nette recrudescence en France.
Le racisme et l'antisémitisme érigés en causes nationales
"Nous devons faire de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme une cause nationale en y associant toutes les administrations intéressées [...], les préfectures, les élus, les associations, les représentants des différents cultes", a-t-il déclaré.
"La République vous défendra de toutes ses forces parce que, sans vous, elle ne serait plus la République. La République vous protégera toujours contre des actes et des paroles qui portent atteinte au socle même des valeurs qui la fondent", a-t-il ajouté.
Les actes et menaces antisémites ont bien augmenté de plus de 100% au cours des dix premiers mois de l'année.
Bernard Cazeneuve
Le ministre a par ailleurs reconnu que "les actes et menaces antisémites ont bien augmenté de plus de 100% au cours des dix premiers mois de l'année" et "plus de 930 affaires ont fait l'objet de poursuites" au premier semestre.
Il a réaffirmé avoir "donné instruction aux préfets de signaler aux procureurs de la République tous les actes et toutes les paroles racistes et antisémites afin qu'aucun ne demeure impuni". Il a également pointé la nécessaire vigilance face aux "prêcheurs de haine" qui prospèrent sur internet.
