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Des migrants font la queue pour quitter la "Jungle" de Calais le 24 octobre 2016.
Crédit : FRANCOIS LO PRESTI / AFP
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La question des migrants est-elle vraiment centrale dans les campagnes politiques en cours ? Pour Olivier Mazerolle, cette problématique est très importante car "il y a beaucoup de fantasmes autour de cela". L'évacuation de la "Jungle" de Calais, qui a débuté le 24 octobre et s'est poursuivie durant la semaine, ne s’est finalement "pas si mal déroulé que ça", selon l'éditorialiste.
“Même dans les endroits où il y a des réticences au départ, les habitants des villages finissent par s’habituer et même à aider les migrants”, explique-t-il. "Cela se passe plutôt bien dès lors que l’on sort des fantasmes et que l’on dit la réalité”.
Au plan politique également, l’opération s’est plutôt bien déroulée. Ironie du sort : la droite, qui ne voulait pas de cette répartition, a perdu la partie mais François Hollande, qui aurait pu la gagner, “ne la gagne pas parce qu’il s’est mis dans de tels sales draps que rien ne lui permet de surnager”, décrypte Olivier Mazerolle.
D'habitude, Marisol Touraine est quelqu'un de plutôt discret. C'est en tout cas l'une des bonnes élèves du gouvernement de Manuel Valls. Pourtant, même elle commence à s'impatienter et même à penser à son propre destin. Aux yeux de la ministre de la Santé, c'est "un trou de fourmi" qu'il reste à François Hollande. Pour autant, elle est et reste loyale au président "par principe", comme elle le rappelait au micro d'Elizabeth Martichoux le 26 octobre. En revanche, dans le cas où le président de la République se désisterait, son soutien n'est acquis à personne, pas même à Manuel Valls - elle n'a pas oublié son désaccord profond sur la question du burkini. En privé, elle n'exclut donc pas d'être elle-même candidate à la primaire.
L'ancienne patronne d'Endemol, proche d'Alain Juppé, a senti les regards se tourner vers elle quand le candidat à la primaire de la droite a affirmé dans la presse qu'il n'excluait pas de nommer une femme Premier ministre. De l'avis général, c'était plutôt à Valérie Pécresse qu'Alain Juppé pensait, mais on n'est jamais trop prudent : Virginie Calmels, sa préférée, rassurait certains soutiens du favori de la primaire en assurant que son avenir à elle était à Bordeaux. Elle l'assume donc : sa seule ambition, c'est de succéder à Alain Juppé à la mairie de la capitale de la Gironde.
De son côté, Jean-François Coppé a beau être englué dans les sondages pour la primaire de la droite et du centre, il est convaincu qu'Alain Juppé aura besoin de lui entre les deux tours de la primaire. Son calcul est simple : si Alain Juppé l'emporte face à Nicolas Sarkozy, il aura besoin d'un ailier droit. Sinon, il cours le risque de déclencher "une hémorragie de militants et de sympathisants vers l'extrême droite" selon ses propres mots. Avec sa droite décomplexée, il affirme donc être le mieux placé pour faire équipe avec le maire de Bordeaux. Reste à savoir quel ministère il tentera de négocier.
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