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Marion Maréchal-Le Pen invité du "Grand Jury" dimanche 22 novembre 2015
Crédit : RTL/Frédéric Bukajlo/Abacapress
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La question de la radicalisation islamiste est au centre des débats de la classe politique française après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Le Premier ministre Manuel Valls s'est notamment prononcé en faveur de l'expulsion de tous les "imams radicalisés" et pour la création d'une nouvelle structure pour les "jeunes radicalisés". Au sein de l'opposition, Nicolas Sarkozy a demandé l'assignation à résidence de tous les individus faisant l'objet d'une fiche S pour radicalisation. Quant à Marion Maréchal-Le Pen, invitée dimanche 22 novembre du Grand Jury sur RTL, elle a livré ses trois principales propositions pour lutter contre ce phénomène. Des mesures qui ont pour but de "rendre la vie impossible" à des personnes, comme l'imam très controversé de Brest, qu'elle invite "à aller vivre dans des pays qui sont plus adaptés à leurs envies".
Dans la foulée des attentats et grâce à l'état d'urgence, les forces de l'ordre ont perquisitionné des mosquées soupçonnés de véhiculer l'islam radical. Certaines, comme l'une d'entre elles à Vénissieux, ont même été visées par des procédures de fermeture administrative. Des actions qui vont dans le sens du gouvernement mais aussi de Marion Maréchal-Le Pen. "La République n'a pas à s'immiscer dans la fonctionnement de la religion. En revanche, elle peut forcer la communauté française à s'organiser par elle-même et prendre ses responsabilités en fermant les mosquées radicales, comme nous le demandons depuis très longtemps déjà", a déclaré la députée du Front national.
Pour illustrer son propos, la candidate tête de liste aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte-d'Azur en profite pour pointer du doigt l'ouverture d'une mosquée à Carpentras, "avec une école coranique juste à côté et qui est classée salafiste avant même d'ouvrir". Elle précise cependant que ces fermetures ne doivent pas forcément être définitives car elle juge pas impossible qu'une "mosquée salafiste" puisse être "reprise par des modérés".
Afin de construire ou entretenir des lieux de culte musulman, des pays étrangers apportent parfois des contributions financières. L'Arabie Saoudite a par exemple participé au financement de la Grande mosquée de Lyon. Une pratique que veut interdire l'élue du Vaucluse. "Aujourd'hui, deux tiers des imams sont étrangers et sont financés par des pays comme le Qatar, l'Arabie Saoudite qui sont l'État islamique en version légale", affirme-t-elle en évoquant "le traitement des femmes, l'application de la charia (loi islamique, ndlr)" ou encore "la peine de mort" appliquée à "ceux qui se permettent d'émettre une critique à l'égard de la religion". Toutefois, comme c'est le cas actuellement en vertu de la loi 1905, Marion Maréchal-Le Pen ne veut pas que "l'État français paie les imams".
Sur l'antenne de RTL le 16 novembre dernier, Manuel Valls avait réclamé la fermeture des "associations qui s'en prennent aux valeurs de la République". Marion Maréchal-Le Pen, qui estime qu'il s'agit d'un sujet dont "on en a pas du tout parlé", dénonce également "ces associations humanitaires, sociales, culturelles, sportives, qui sont des associations satellites de l'islam radical". Selon elle, ces associations sont proches de l'Union des organisations islamiques de France qu'elle décrit comme "proche des Frères musulmans et à la table du CFCM (Conseil français du culte musulman, ndlr)".
Pour l'élue du Vaucluse, "il faut interdire le subventionnement public" de ces associations, d'autant que "beaucoup de mairies, conseils généraux et conseils régionaux financent parfois même sans savoir ce qu'il y a derrière ces associations".
Les autres candidats à la présidence de la région PACA sont : Christian Estrosi, tête de liste Les Républicains, Christophe Castaner, tête de liste Parti socialiste-Mouvement républicain citoyen-UDE , Sophie Camard, tête de liste EELV - Front de gauche, Isabelle Bonnet tête de liste Lutte ouvrière, Cyril Jarny, tête de liste Nouvelle Donne, Noël Chuisano, tête de liste Debout la France, et Jacques Bompard, tête de liste du Sud.
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