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Les "Constructifs", le 27 juin 2017 devant l'Assemblée nationale
Crédit : AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT
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Après un épisode fâcheux la semaine dernière autour de la candidature de Thierry Solère à la questure de l'Assemblée nationale, les "Constructifs" devraient régler leurs comptes ce mardi 4 juillet. En fait les discussions n'ont pas cessé depuis la semaine dernière après la colère qu'ont piqué certains membres du groupe en découvrant sur le tas que l'ex-député LR des Hauts-de-Seine avait présenté sa candidature au poste de questeur, piquant une place traditionnellement dévolue au principal groupe d'opposition, et ce sans consulter ses camarades en réunion de groupe.
Mais les choses devaient devenir un peu plus concrètes ce mardi matin. Les députés UDI - qui font tous partie du groupe des "Constructifs" (pour mémoire, ils y sont même majoritaires) -, avaient rendez-vous à 8h30 à l'Assemblée nationale pour faire le point, avant la traditionnelle réunion de l'ensemble du groupe qui devait avoir lieu à 10h45.
Faut-il faire sécession ou pas ? L'idée a effleuré certains d'entre eux. Yves Jégo notamment - qui au milieu de ce pataquès a vu lui passer sous le nez un poste de vice-président de l'Assemblée nationale - ne décolère pas. Il réunissait lundi 3 juillet au soir quelques soutiens à dîner. Même chose pour Philippe Vigier, qui présidait le groupe UDI lors de la dernière législature, et qui ne digère pas la façon dont les décisions ont été prises. Le député d'Eure-et-Loir ne croit pas franchement à la création d'un groupe autonome. Ils ne sont pas assez nombreux, selon lui. Il proposera néanmoins de demander à Thierry Solère de rendre son poste de questeur de l'Assemblée.
Contrairement à Yves Jégo, il ne faisait partie des invités, lundi 19 juin, à la veille de l'annonce de la création du groupe, quand quelques-uns de ses membres fondateurs ont dîné ensemble autour de Jean-Louis Borloo, de Thierry Solère ou encore de Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, qui était présent lui aussi. Il faut dire que ce petit dîner avait lieu à l'Hôtel de Cassini, qui jouxte Matignon et qui est dévolu au ministère du Budget. Édouard Philippe lui-même était "passé pour le dessert", dixit un participant.
Pas d’inquiétude du côté de cette bande-là : "Ils font monter la pression, c'est en train de se régler. Ils ont juste du mal à digérer qu'aucun UDI ne soit entré au gouvernement", souriait lundi soir l'un d'entre eux.
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