9 Français sur 10 pensent que la politique économique du gouvernement est "mauvaise"

Selon un récent sondage, 87% des Français la jugent "plutôt mauvaise" ou "très mauvaise".

François Hollande et Manuel Valls, premier ministre depuis 2014.

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

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Sondage après sondage, l'image que les Français ont de leur gouvernement semble se détériorer. Ce 21 mars, une nouvelle étude révèle que près de 9 Français sur 10 jugent "mauvaise" la politique économique du gouvernement.

C'est l'institut Odoxa qui a réalisé ce sondage pour l'édition des Échos à paraître ce lundi. Selon l'enquête, 87% des Français jugent la politique économique du gouvernement "plutôt mauvaise" ou "très mauvaise". D'après Gaël Sliman, président de l'institut de sondage, ce résultat serait préoccupant pour le président de la République, François Hollande, à un an des élections présidentielles et de sa possible candidature à un nouveau mandat. À titre de comparaison : en mars 2011, lorsque Nicolas Sarkozy était président, 75% des Français jugeaient la politique économique du gouvernement "mauvaise".

Emmanuel Macron préféré à Manuel Valls

Comme le rappelle Odoxa, le chiffre de mars 2016 est très proche de celui obtenu au mois de décembre 2014, quand 86% des sondés avaient une mauvaise opinion de la politique économique. Aujourd'hui, une majorité de Français estime que les grands gagnants de cette politique sont les chefs d'entreprise (58%), suivis des salariés du secteur public (44%) puis des chômeurs (40%).

Si le sondage n'est pas vraiment encourageant pour le gouvernement, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a de quoi se réjouir. Il reste en effet très apprécié : 61% des Français le préfèrent à Manuel Valls, contre 34% qui préfèrent ce dernier. Une nette amélioration par rapport à novembre 2015, où ils étaient 48% à le préférer au chef du gouvernement, contre 46% se disant en faveur du Premier ministre. Enfin, 86% des personnes interrogées ne croient pas en la volonté réformatrice du gouvernement en 2016 et estiment que ce sera une année blanche en termes de réformes.