"Police nationale, milice du capital", "Plus de places dans les facs pour pas finir à la BAC", "ZAD partout"... Les manifestants avaient donné le ton dès le début du rassemblement de "convergence des luttes", ce samedi 14 avril à Montpellier. Réunis à 650 selon la préfecture, plus d'un millier selon les organisateurs, les manifestants protestaient contre la politique du gouvernement et notamment l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Dès le départ du cortège, des incidents ont éclaté entre quelque 200 manifestants au visage dissimulé et la police, déployée en nombre. "Baisse ton arme", criaient notamment les jeunes manifestants, filmés par la police, en direction des policiers anti-émeutes qui les mettaient en joue tandis que des cris d'indignation retentissaient quand un policier poussait à terre une quinquagénaire qui le filmait.
Des projectiles - notamment des bombes de peinture et des fumigènes rouges - ont été tirés vers les dizaines de policiers et CRS déployés. Ces derniers ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes, barrant le parcours initialement prévu pour la manifestation. Nombre de participants à cette manifestation - jeunes anarchistes, opposants à la loi sur l'accès à l'université, militants défendant les droits des migrants - ont crié à la "répression policière comme à Notre-Dame des Landes".
"Le blocage de cette manifestation est un scandale", estimait un syndicaliste universitaire. Le cortège a ensuite pris une autre voie à travers le centre ville, vers la préfecture, dont l'accès était défendu par de nombreux membres des forces de l'ordre. Une partie du cortège s'est engagé dans des rues commerçantes où plusieurs vitrines ont été brisées, notamment celle d'une banque, d'une agence immobilière et d'un magasin de téléphonie, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ce dernier avait été recouvert des inscriptions en lettres rouges "L'évasion fiscale c'est pas bien" et "Révolution partout" tandis que la Chambre de commerce était la cible de bombes de peinture. Sur le parcours initialement prévu, les rideaux de fer des commerçants avaient été baissés mais pas ailleurs, dans le centre-ville, où se trouvaient beaucoup de personnes occupées à faire du shopping. "Zad vivra", "Non à intervention militaire à Notre-Dame des Landes", "Macron, facho ultra-libéral" pouvait-on lire sur des pancartes dans le cortège.
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