VIDÉO - Les safaris des fils de Donald Trump font polémique

Le candidat à la Maison Blanche défend ses fils au nom du deuxième amendement sur le port d'arme.

Les fils de Donald Trump participent à des safaris en Afrique

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Comme papa, les fils de Donald Trump aiment les challenges, comme papa ils aiment les armes et, grâce à papa, ils sont super-riches. Il n'est donc pas vraiment étonnant de découvrir qu'Éric et Donald Trump Junior s'offrent des safaris en Afrique. Mais eux, ne sont pas du genre à prendre des photos, en tout cas, pas tant qu'il n'ont pas abattu un animal protégé.

Comme le relève le journal Sud Ouest, cela ne semble pas choquer grand-monde. Une pétition regroupant un peu plus de 26.000 signatures circule en ligne, mais même les adversaires républicains du candidat milliardaire ne s'émeuvent pas du passe-temps de ses fils. Si Walter Palmer, le dentiste qui a tué le lion Cecil au Zimbabwe a été cloué au pilori, tout comme l'ancien roi d'Espagne, Juan Carlos, amateur de chasse aux éléphants, les fils Trump, eux, semblent vivre leur passion sans encombre. Ils sont d'ailleurs tout à fait radieux sur leur album-photo de souvenirs macabres.

Le père défend ses fils au nom du deuxième amendement

Il faut dire que certains pays africains ne condamnent pas de la même façon les braconniers et les riches Occidentaux qui s'adonnent à cette chasse extrêmement coûteuse. D'ailleurs, le Zimbabwe avait finalement renoncé à poursuivre l’assassin de son emblème nationale. Mais le meilleur soutien d'Éric et Donald Junior reste leur père, Donald Trump.

Le milliardaire justifie ainsi leur hobby : "Mes fils aiment chasser. Ce sont des membres très fiers d'appartenir à la NRA (la National rifle association, qui promeut les armes à feu aux États-Unis, ndlr). Je suis un fervent croyant du deuxième amendement. " Ce fameux amendement qui accorde le droit aux habitants des États-Unis de porter des armes sur le sol national pour se défendre en cas d'attaque ennemie, pas forcément contre des buffles et des antilopes. Un discours paternel qui ne détone pas tellement avec l'esprit de la campagne de Donald Trump.