Les deux candidats à la présidentielle américaine n'en finissent plus de s'invectiver. Après la polémique sur le père du soldat musulman tué en Irak, qui a discouru lors de la convention d'Hillary Clinton, c'est au tour du dossier sur la proximité supposée entre Donald Trump et Moscou de refaire surface. Dimanche 31 juillet, la candidate démocrate a en effet accusé son rival d'avoir "prêté allégeance absolue aux objectifs de la politique étrangère russe".
Les accusations sont graves. Le camp démocrate soupçonne le magnat de l'immobilier d'avoir encouragé "une puissance étrangère à espionner son opposant politique". Moscou est ainsi suspecté d'avoir cherché à peser sur la campagne en faveur de Donald Trump en orchestrant la fuite de 20.000 messages de cadres du Parti démocrate. Ces courriers électroniques, publiés par WikiLeaks avant la convention démocrate, mettent en lumière la méfiance et le mépris des démocrates à l'égard de Bernie Sanders, ancien concurrent d'Hillary Clinton à la primaire.
Donald Trump est un génie
Vladimir Poutine
Sur la chaîne américaine Fox News, l'ancienne cheffe de la diplomatie américaine s'est interrogée sur l'influence de la Russie sur l'élection américaine, accusant Donald Trump d'avoir "encouragé les Russes à pirater les comptes e-mail" ainsi que de faire "l'éloge de manière très excessive" de Vladimir Poutine. L'ancienne première dame en déduit que le républicain n'est tout simplement "pas fait pour être président et commandant en chef".
Lorsqu'elle pilotait la diplomatie, la compagne de Bill Clinton avait mené le fameux "Reset" ("redémarrage") des relations entre Washington et Moscou. Mais les rapports entre les deux puissances s'étaient rapidement détériorés au retour de Vladimir Poutine au pouvoir, en 2012. Depuis, l'affaire Snowden et la rivalité américano-russe sur la guerre en Syrie n'ont eu de cesse de creuser le fossé. John Kerry, actuel secrétaire d'État, milite depuis des mois pour un rapprochement entre les deux pays sur le dossier syrien, à l'instar de Donald Trump.
Le républicain s'est d'ailleurs vanté sur les ondes d'ABC d'être traité "avec le plus grand respect" par Vladimir Poutine, qui a dit de lui : "Donald Trump va gagner, Donald Trump est un génie". Pourtant, le business man a reconnu n'avoir "jamais rencontré" le président russe, ni "lui avoir jamais parlé au téléphone". Mais "si notre pays s'entendait bien avec la Russie, ce serait une bonne chose", a-t-il plaidé, évoquant la lutte contre le groupe jihadiste État islamique.
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