Une majorité d'Américains fait déjà confiance à Donald Trump plutôt qu'à Hillary Clinton sur le terrorisme. Et le candidat républicain a désormais une nouvelle carte dans son jeu. Car ces dernières 48 heures, de l'explosion de la première bombe à New York à l'arrestation du principal suspect Ahmad Khan Rahami, illustrent bien le contraste entre les deux rivaux sur cette question centrale : prudence pour Hillary Clinton, précipitation pour Donald Trump.
Sauf que beaucoup d'Américains vont penser que les faits donnent raison au magnat de l'immobilier : dès samedi 17 septembre, il parlait de terrorisme. C'est un sujet au cœur de sa campagne. Selon lui, les États-Unis sont trop politiquement correct avec les jihadistes et il demande pourquoi Barack Obama et Hillary Clinton sont si réticents à utiliser l'expression "terrorisme islamiste".
Et voici à nouveau, après San Bernardino et Orlando, un citoyen américain qui commet des attentats, qui n'avait cette fois jamais été repéré ou inscrit sur une liste, malgré des voyages prolongés en Afghanistan et au Pakistan. Donald Trump affirme même que les policiers ont peur d'être sanctionnés s'ils font du profilage (en clair, si les musulmans américains sont mis sons surveillance).
De son côté, Hillary Clinton essaie de corriger le tir en accusant son concurrent d'être un sergent recruteur pour les terroristes, en raison de ses déclarations anti-islam qui sont détournées à des fins de propagande.
Bush Père a confié à un membre du clan Kennedy qu'il était décidé à voter pour la femme de son adversaire qui l'avait battu en 1992, rapporte Politico. Son fils Jeb a été un candidat malheureux à la primaire républicains, alors qu'il était le favori avant l'entrée en campagne de Trump, et a indiqué il y a quelques mois qu'il ne se voyait voter ni pour Clinton ni pour Trump.
À l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, une bataille diplomatique a eu lieu entre les deux candidats. Donald Trump, qui n'a aucune expérience internationale (à part une curieuse rencontre avec le président mexicain), a rencontré le président égyptien Sissi pour étoffer sa crédibilité personnelle. Hillary Clinton, ancienne secrétaire d'État, a également rencontré l'homme fort du Caire, ainsi que le premier ministre japonais et le président ukrainien.
Mea culpa d'Hillary Clinton à l'occasion d'un discours aux jeunes électeurs à Philadelphie, qui majoritairement repoussent Donald Trump mais hésitent pourtant à voter pour la démocrate. "Je sais que même si vous êtes totalement opposés à Donald Trump, vous pouvez toujours avoir des questions sur moi. Je comprends cela. Et je veux faire de mon mieux pour répondre à ces questions".
Autre déclaration à noter dans ce discours à la jeunesse, à moins de cinquante jours de l'élection : Hillary Clinton commence à sonner le tocsin. Maintenant qu'elle est rattrapée dans les sondages, l'ancienne première dame ne dit plus seulement que l'élection sera serrée : elle rajoute que l'abstention n'est pas une option. En clair, s'abstenir c'est risque de faire élire Trump.
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